Les Régiments d' Infanterie :

 

 

A la mobilisation, la France compte 173 régiments d'infanterie mais de nombreux autres seront créées durant la guerre.

A partir du 201e R.I., les régiments deviendront des régiments de réserve. Ils seront rattachés à un régiment d'active, dont ils reprendront le même numéro augmenté de 200. Ils auront le même lieu de recrutement et de garnison.

Avec un effectif réglementaire de 113 officiers et de 3226 hommes de troupes, le régiment se compose de la façon suivante : 3 ou 4 bataillons (9 régiments disposent de 4 bataillons) ; un état-major ; un petit état-major ; une section hors rang ; 2 sections de mitrailleuses ; 12 éclaireurs montés.

Chaque bataillon est commandé par un chef de bataillon (avec le grade de commandant), secondé d'un adjudant-major et d'un médecin.
Il est divisé en 4 compagnies.

 

Une compagnie est commandée par un capitaine. Elle comprend le capitaine, 3 lieutenants, un sous-lieutenant ou un adjudant-chef, 1 adjudant, 1 sergent-major, 8 sergents et 1 sergent fourrier, 16 caporaux et 1 caporal fourrier, 1 infirmier et 4 brancardiers, 2 clairons et 2 tambours, 1 tailleur et 1 cordonnier, 3 conducteurs, 1 cycliste et 210 soldats.
Elle est divisée en 4 sections.

La section est commandée par un lieutenant, un sous-lieutenant ou un adjudant. Elle est composée de 2 demi-sections d'environ 65 hommes qui forment 4 escouades.

L'escouade qui est commandée par un caporal est formée d'un groupe de 15 hommes.

La section hors-rang regroupe quant à elle les artificiers, les armuriers, les sous-officiers d'approvisionnement, les secrétaires, les ordonnances, les maréchaux-ferrants, les bouchers et 21 conducteurs.

 

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Dictionnaire des abréviations

 

 

1er R.I. :
(1e D.I. ; 2e Brigade
)

22 février

Le régiment cantonne à Venteley, Romain et Bouvancourt.

23 février

Il gagne Romigny par une longue marche.

24 février

Il est allerté et gagne par camion le secteur de Verdun.

26 février

Il arrive à la forteresse de Verdun puis s'établit au nord-est de la ville dans les hangars du champ d'aviation dernièrement évacués.

Il est placé en réserve du groupement Guillaumat

2 mars Il arrive de nuit à Belleville (en arrière des 1ère lignes).
Les bat. Frères et Job se déploient entre le fort de Belleville et le fort de Saint-Michel et entre le bois Lecourtier et la cote de Froideterre. Le bat. Mangin se place à Thiervielle sur les rives de la Meuse.
Du 3 au 18 mars

Il fait des travaux de renforcement du terrain puis reçoit l'ordre de faire évacuer Belleville de ses habitants.

Bien que les obus allemands démolissent petit à petit le village, de nombreuses personnes refusent d'abandonner leur maison et leur terre. C'est avec beaucoup de délicatesse et de bonne volonté que les soldats parviennent enfin à faire évacuer Belleville.

19 mars

Il reçoit l'ordre de passer en 1ère ligne.

2 bat. relèvent le 43e R.I. sur la pente sud de la cote du Poivre dont le sommet est tenu par les Allemands. Le 3e bat. se place à droite dans les carrières d'Haudromont, en liaison avec le 162e R.I.
Les compagnies de réserve occupent Bras et Petit-Bras la Folie au débouché d'une série de ravins orientés d'est en ouest.

Du 20 mars au 6 avril

Sous un bombardement allemand régulier par obus de 105 et de 150, les hommes tiennent leur position en approfondissant le réseau de tranchées, creusant des abris et aménageant des banquettes de tir.

Ils repoussent plusieurs assauts locaux et interdisent ainsi le développement des attaques ou la marche en avant des patrouilles ennemies.

Quelques reconnaissances sont entreprises. Une nuit, un poste allemand perché sur la crête est enlevé par la comp. Houvenaeghel.

6 avril

Pendant la nuit, il quitte le front.

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3e R.I. :
(29e D.I. ; 58e Brigade
)

10 mars

Des éléments se trouvent en ligne au nord de Béthincourt. Ils prennent part à une contre-attaque.

Du 11 au 19 mars

Ils combattent sur les pentes ouest du Mort-Homme et subissent de lourdes pertes..

20 mars

Des éléments se trouvent en ligne dans le secteur de Malancourt.

Suite à l'attaque All. victorieuse lancée le matin sur le bois de Malancourt (106e, 111e et 258e R.I.), il reçoit l'ordre l'après-midi de contre-attaquer.
Le 2e bat. parvient à ré-occuper une partie du bois.

21 mars

A 4 h 30, il lance une nouvelle contre-attaque sur le bois avec les 105e, 111e, 121e, 139e, 141e et 258e R.I.

L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.

23 mars Le 3e bat. contre-attaque et réussit à reprendre position sur le mamelon à l'est d'Haucourt.
25 mars Il est relevé par les 157e, 163e, 210e et 227e R.I.
Il quitte le front avec les 111e, 141e et 258e R.I.

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4e R.I. :
(9e D.I. ; 17e Brigade
)

6 octobre

Il est transporté en camions à Verdun et monte en ligne dans le secteur de Souville-Froideterre avec le 66e B.C.P. et les 82e et 313e R.I.
Il vient renforcer les 239e et 407e R.I.

Le 1er bat. tient le saillant d'Haudremont, le 2e bat. s'installe au bois de Nawé et le 3e bat reste en réserve.

Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

19 octobre Il est relevé.
1er septembre Il monte en ligne par Fleury-devant-Douaumont dans le bois de la Caillette et le bois de Vaux-Chapitre.
Du 2 septembre au 10 décembre

Des éléments tiennent la ligne allant de la Tourelle à l'étang de Vaux avec le 66e B.C.P. et les 82e, 113e et 313e R.I.

Ses emplacements sont précisément les ravins de la Fausse Cote, l'étang de Vaux et du Bazil.
Le bombardement All. leur cause jour après jour de plus en plus de victimes. Les effectifs s'amenuisent petit à petit. Un grand nombre d'hommes ne sont que commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable).

11 décembre Le régiment est relevé, il a perdu 5 officiers et 700 hommes.

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5e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?
)

Début avril

Le régiment prend la direction de Verdun.

12 avril

Pendant la nuit, les 1er et 2e bat. montent en ligne dans le secteur de Douaumont. Ils relèvent les éléments du 129e R.I. dans le secteur.
Le 3e bat. et l'état-major se portent au tunnel de Tavannes

13 avril

Violent bombardement sur le 1er et 2e bat.

Le 3e bat. relève les éléments du 119e R.I. dans le secteur de Vaux.

Du 14 avril au 6 mai

Les bat. tiennent leur position malgré un important pilonnage All.

Les bat. de 1ère lignes alternent avec ceux du 129e R.I.

7 mai Le régiment est relevé.
29 mai

Le 3e bat. monte en ligne à la lisière du bois de la Caillette (nord-ouest de Fleury).

La 1ère ligne n'est faite que d'une succession de trous d'obus. Les boyaux de communication n'existent plus.

31 mai

le 3e bat. est rejoint par le 1er bat.
Le 2e bat. se positionne un peu en retrait à la ferme de Thiaumont

Le bombardement All. est d'une extrême violence. Beaucoup d'hommes sont ensevelis vivant. Beaucoup d'autres ne sont que commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable).

1er juin

Pendant la nuit, bombardement All. avec la même intensité que la veille.

A 4 h, attaque All. de tous les côtés. Les 3e et 1er bat. doivent battre en retraite sur la ferme de Thiaumont.
Avec l'aide du 2e bat. l'assaut All. parvient à être enrayé.

2 et 3 juin Les éléments sont relevés et retournent à Verdun.
15 septembre

Le 2e bat. est de ceux qui vont participer à la grande offensive pour reprendre le fort de Douaumont.

Il s'élance depuis les 2e lignes et suit le mouvement progressif en direction de Bezonvaux. Il passe ensuite en 1ere ligne à la hauteur des Carrières et poursuit la marche vers l'avant.
La 7e compagnie dirigée par le caporal Turgard se distingue notamment en attaquant puis en prenant un îlot de mitrailleuses All. qui gêne la progression.

A la nuit, le 2e bat. participe à le reprise du village de Bezonvaux.

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6e R.I. :
(123e D.I. ; 245e Brigade)

19 mai Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 12e, 55e, 112e, 173e, 255e, 411e et 412e R.I.
20 mai Il subit une sévère attaque All. qui l'oblige à reculer.
Il contre-attaque ensuite et parvient à reprendre l'ouvrage du Bec.
Du 21 mai au 21 juillet A.N.D., il est relevé.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.
Du 23 juillet au 28 octobre A.N.D.
29 octobre Il est définitivement relevé de la cote 304.

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7e R.I. :
(131e D.I. ; 262e Brigade)

3 juin

Sur les ordres du général Nivelle, il se dirige vers Verdun.

10 juillet Il monte en ligne dans le secteur du fort de Souville et subit un violent bombardement All. toute la journée.
La 10e comp. occupe le fort de Souville.
11 juillet

Des éléments sont en ligne au nord-ouest de la Chapelle Sainte-Fine. Une violente attaque All. parvient à enfoncer les lignes en 2 endroits. Plusieurs actions locales sont menées qui rétablissent le front sur la longueur occupée par le détachement.

Un bat. en ligne au bois Fumin prête main forte au 4e bat. du 358e R.I. dans sa lutte.

La 3e comp., aux ordres du lieutenant Dupuy, reçoit l'ordre de venir renforcer le fort de Souville. Elle est réduite à 60 hommes par le barrage All. durant sa montée au fort.

En arrivant, elle retrouve la 10e comp. arrivée la veille dans un piteux état. Les ¾ des hommes sont intoxiqués et il n'y a plus d'officiers.
Le lieutenant Dupuy prend de lui même le commandement du fort et en prépare la défense.

12 juillet

Toute la nuit, le bombardement est intense sur le fort. A 5 h, il devient inouï.

A 6 h, des centaines d'All. atteignent la superstructure du fort et l'envahissent. La riposte est immédiate. Le lieutenant Dupuy s'élance avec une poignet d'hommes et un vif combat à la grenade s'engage.
Tous les Poilus valides dans le fort (3e et 10e comp.) se lèvent et participent. S'engage alors sur la superstructure, une violente lutte à la grenade et à la mitrailleuse. Finalement, quelques All. se rendent, les autres reculent.

A 9 h, tous les ennemis ont été chassés, mais les trous d'obus environnants et les fossés en sont encore remplis.
S'abat alors sur le fort un violent bombardement All. mais aussi Fr. (l'artillerie de Verdun croyant le fort aux mains de l'ennemi). Ce pilonnage oblige les All. à reculer sur leurs positions de départ.

A 11 h, un peloton du 14e R.I. arrive en renfort et peu après, arrive la 4e comp. du 25e B.C.P.

Le reste de la journée, le bombardement All. continue avec une extrême violence mais aucune nouvelle attaque n'est tentée.

A 21 h 30, le 25e B.C.P. relève la poignée d'hommes et le lieutenant Dupuy qui viennent de se couvrir de gloire. Ils regagnent Verdun.

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8e R.I. :
(2e D.I. ; 4e Brigade)

27 février

Commandé par le lieutenant-colonel Roubert, il prend position au matin sur les pentes au sud de la ferme d'Haudraumont, à gauche du fort de Douaumont.

A 16 h, il repousse une attaque All.

28 février Il résiste à plusieurs attaques All.
1er mars Pendant la nuit, il est relevé par les 146e et 160e R.I.

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9e R.I. :
(33e D.I. ; 65e Brigade)

11 juillet Le général Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 11e, 20e et 207e R.I.
16 juillet Il part de Verdun pour les 1ère lignes et prend position dans le secteur de Souville.
Du 17 au 30 juillet Attaques et contre-attaques incessantes près de Souville.
31 juillet Pendant la nuit, il gagne un peu de terrain sur la croupe sud-ouest de Fleury.
3 août

Des éléments remontent en ligne et se placent à droite du 207e R.I. au ravin des Vignes.

A 17 h, il reçoit l'ordre d'attaquer sur Fleury en liaison avec le 207e.
Le village est entièrement repris presque sans résistance. 40 soldats All. sont capturés.

7 août Il est relevé pendant la nuit.
Du 16 au 20 août Il se déplace avec les 11e, 20e et 207e R.I. dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e, 58e, 61e et 240e R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à limite d'usure.
Mois de septembre Il est en ligne à la cote du Poivre
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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10e R.I. :
(15e D.I. ; 30e Brigade)

24 juillet Il quitte Vavincourt et gagne par camions le village de Moulin-Brûlé, près de Nixéville. Il cantonne la nuit dans le secteur.
26 juillet Il monte en ligne en plein jour dans le secteur Marceau. La marche est très pénible car la chaleur est grande et le terrain est complètement bouleversé.
Il a reçu l'ordre de progresser tous les jours.
27 juillet Le 2e bat., en première ligne, organise les positions relevées la veille.
28 juillet Dans la journée, une attaque allemande est repoussée, les pertes ennemis sont lourdes.
Pendant la nuit, le 2e bat., grenadiers en tête, se porte en direction de la voie ferrée qui va à Fleury (au nord-ouest de la chapelle Sainte-Fine). Il avance ainsi sa ligne de plus de 100 m.
29 juillet

La journée est passée à organiser les positions prises la veille.

La 10e comp. du 3e bat. reléve la 6e, et la 11e comp. relève la 1ere comp. du 27e R.I., qui occupait les positions à droite.

Pendant la nuit, le bat. vient en aide à 2 reprises au 9e R.I., qui est attaqué de face et dont la position forme un angle droit sur la gauche avec le bat. Les tirs de flancs réalisés par le 10e R.I. dispersent rapidement l'ennemi.

30 juillet

Dans la journée, Le 2e bataillon du 10e R.I. progresse de quelques 10e de mètres en avant de la voie férrée.

31 juillet

A 2 heures du matin, une violente attaque allemande parvient à être repoussée.

Plus tard, une nouvelle progression parvient à être réalisée jusqu'au coude de la voie ferrée, qui constitue sont objectif théorique.

1er août

Les nouvelles positions sont organisées malgré le danger que représente la proximité et le bombardement de l'ennemi.

Plus tard dans la journée, alors que les allemands ont lancé une violente attaque et que le 413e et le 27e R.I. ont du reculer, le 1er bataillon se porte vers la batterie Est de Souville. Constatant ensuite que l'ennemi progresse en direction du ravin des Fontaines, il s'élance dans la nuit du 1er au 2e août à travers les gaz asphyxiants, sur la croupe de la Haie-Renard pour contre-attaquer et rétablir une situation dangereuse. Par ce mouvement périlleux, les 2e, 3e, 6e compagnie et la 1ere compagnie de mitrailleuse obtiennent une citation.

2 août

A 13 h, le 3e et le 2e bataillon du 10e R.I. s'élancent vers la station de Fleury. Ils ont devant eux 1000 m de terrains découverts et balayés par un tir de barrage allemand extrêmement violent. Après une traversée périlleuse, les hommes du 3e bataillon se ruent sur l'ennemi, baïonnettes en avant. Vers 18 h 30, la première ligne allemande est prise puis la seconde 80 m derrière la première. Le front s'établit en amont de la station de Fleury. De très nombreux ennemis sont capturés.

Par cette action, le 10e R.I. a réalisé une avancée exceptionnelle, son extrême gauche se trouvant approximativement à 120 m à l'ouest, en avant de la station de Fleury.

Lorsque dans la nuit, il tire des fusées éclairant pour signaler ses nouvelles positions, l'arrière refuse d'y croire. Il faudra que descendent des 1ères lignes les 100es de prisonniers Allemands pour que l'évidence soit enfin reconnue.

3 août

Dés 4 h, le 3e bat. subit une attaque sur sa droite. Elle est rapidement repousée.

Cela fait 8 jours que le régiment est en ligne, et pratiquement tous les jours, il a livré des combats !

4 août Il subit 5 bombardements successifs à obus toxiques et repousse 2 nouvelles contre-attaques.
5 août

Dés 4 h, le bombardement redouble sur les positions tenues par le régiment.

Vers 7 h, 3 bat. allemands attaquent sur Vaux-Chapitre et la Haie-Renard. Les hommes du 10e parviennent là encore à repousser l'ennemi, avec l'aide du 56e R.I.

A 22 h, le 2e bat. est enfin relevé par le 65e R.I., après 10 jours de combats.

6 août

Le reste des bat. sont relevés durant la nuit.

Le régiment a perdu 29 officiers et 898 hommes (133 tués, 545 blessés et 220 disparus), soit 35% de perte. Il a avancé de 700 m, pris la station de Fleury en faisant 532 prisonniers et 12 mitrailleuses. Il a repoussé de nombreuses attaques et pas un mètre de terrain conquis par lui n'a été perdu.

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11e R.I. :
(33e D.I. ; 66e Brigade)

11 juillet

Le général Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e, 20e et 207e R.I.

16 juillet Il part de Verdun pour les 1ère lignes et prend position dans le secteur de Souville.
21 juillet Un bat. tente de progresser vers le sud du Dépôt de Souville.
Il avance de quelques mètres mais la distance à parcourir est trop grande, il ne peut continuer.
22 juillet 3 attaques All. sont repoussées à la grenade. Le bombardement All. reprend ensuite avec une extrême violence.
24 juillet Le bat. négrier du régiment attaque sur la batterie C et parvient à l'enlever à 11 h 30. Il fait à cette occasion une 40e de prisonniers.
28 juillet A 12 h 45, le bat. négrier aidé du 3e bat. du 20e R.I. se lance à l'assaut du dépôt de Souville.
A la fin de la journée, après un long combat sanglant, les 1ère et 2e comp. parviennent à atteindre l'objectif fixé.
Du 31 juillet au 4 août Il est relevé par les 81e, 96e, 122e et 322e R.I.
Du 16 au 20 août Il remonte en ligne avec les 9e, 20e et 207e R.I dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e, 58e, 61e et 240e R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à limite d'usure.
Mois de septembre Il est en ligne à la cote du Poivre.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

24 octobre

Après 4 jours d'un pilonnage intense sur les positions All., l'heure de l'attaque est fixée à 11 h 40.

Sa mission est d'atteindre la contre-pente nord du ravin de la Couleuvre, de s'organiser dans le village de Douaumont et de reconquérir le fort.

Vers 11 h 38, il se porte à l'assaut de la tranchée Balfourier et de la carrière d'Haudraumont.
S'il trouve les tranchées de 1ère ligne All. inoccupées, la carrière est quant à elle fortement tenue. Après un dur combat à la grenade, il parvient à capturer tous les occupants de la carrière.
Il repousse ensuite d'incessantes contre-attaques jusqu'à la fin de la journée.

Après le 24 octobre A.N.D.

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12e R.I. :
(123e D.I. ; 245e Brigade)

19 mai Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e, 55e, 112e, 173e, 255e, 411e et 412e R.I.
Du 20 au 29 mai Bombardements All. intensifs sur tout le secteur.
Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. La fatigue morale et physique est à son comble.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable).
Du 30 mai et 21 juillet A.N.D., il est relevé.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Maud'hui et monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.
30 juillet Pendant la nuit, il repousse 2 attaques All.
Du 31 juillet au 28 octobre A.N.D.
29 octobre Il est définitivement relevé de la cote 304.

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13e R.I. :
(16e D.I. ; 32e Brigade)

12 juillet

Il monte en ligne dans le secteur de Tavannes.
Il relève le 358e R.I.

Le bat. De Renty se place au bois Fumin et le bat. Lecocq au bois de Vaux-Régnier (face au fort de Vaux qui est aux mains de l'ennemi).
Le bat. De La Grange reste en soutien à la batterie.

A peine arrivé en ligne, le bat. Lecocq repousse une attaque All.

Du 13 au 26 juillet Les bat. en 1ère ligne résistent à tous les assauts All.
27 juillet Ils sont relevés.

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14e R.I. :
(131e D.I. ; 262e Brigade)

23 juin Sur les ordres du général Nivelle, il se dirige vers Verdun.
10 juillet Il monte en ligne aux abords du fort de Souville où il subit un violent bombardement All. toute la journée.
11 juillet

Des éléments occupent le ravin des Fontaines (au sud de Fleury) et la croupe de Vaux-Chapitre.

A 4 h 30, sévères attaques All. sur Vaux-Chapitre. L'ennemi est arrêté alors qu'il ne se trouve plus qu'à 20 mètres des 1ère lignes Fr.
Les canons 75 achèvent la déroute des assaillants.

12 juillet

La 5e comp., terrée dans les trous d'obus qui bordent la chapelle Sainte-Fine, lutte avec acharnement pour enrayer l'avance All.
Cependant, elle ne peut pas résister longtemps devant le nombre.

A 11 h, un peloton arrive en renfort dans le fort de Souville.

Après le 12 juillet A.N.D.

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15e R.I. :
(32e D.I. ; 64e Brigade)

14 août Il est affecté au groupement Mangin avec les 80e, 143e et 342e R.I.
17 août Il monte en ligne dans le bois de Vaux-Chapitre.
Du 18 au 25 août Il tient toujours le village de Fleury malgré un bombardement intensif.
26 août Une forte attaque allemande est repoussée par les mitrailleurs et les grenadiers.
Après le 26 août A.N.D.

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16e R.I. :
(25e D.I. ; 50e Brigade)

6 mars Il monte en ligne au Mort-Homme.
Du 7 au 13 mars A.N.D.
14 mars Vers 15 h 15, il subit une violente attaque All. Les pertes sont énormes.
Il doit abandonner le boyau du Mort-Homme.
15 mars

Le 3e bat. est lancé par le général Debeney à la contre-attaque sur la cote 265.

Sur la gauche, l'attaque est un succès, les All. se replient et le terrain est repris. A droite, le bat. ne parvient pas à progresser et doit reculer en laissant de nombreux morts sur le terrain (une comp. s'est trouvée aux ordres d'un sous-lieutenant de 21 ans).

16 mars Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 150e, 154e, 155e, 161e R.I.

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17e R.I. :
(13e D.I. ; 25e Brigade)

7 mars Des éléments sont en ligne au sud-ouest et sud du fort de Douaumont.
Ils repoussent 3 assauts All.
8 mars

Nouvelle attaque All le matin. A 11 h, elle est repoussée.

Suite à la brèche ouverte sur le 100e R.I. au ravin de la Caillette, le 1er bat. (au sud du fort de Douaumont) risque l'encerclement. Le colonel Mareschal décide d'envoyer en urgence la 11e et la 12e comp. (alors en soutien) sur le ravin.
A 13 h, après un combat acharné, la brèche ouverte une heure auparavant est refermée et mieux encore, l'ennemi a été chassé du ravin de la Caillette.

Par cette furieuse contre-attaque et le courage dont elle a fait preuve, la 11e comp. a gagné le surnom de "Compagnie des Lions".

Dans cette affaire, le 1er bat. a également reçu de l'aide d'éléments du 109e R.I.

9 mars

Le 1er bat. repousse 3 assauts All. au sud-ouest et sud du fort de Douaumont.

En 2 jours, il a eu 125 tués et 360 blessés.

10 mars

A 15 h, au sud-ouest et sud du fort, l'attaque reprend. Les vagues successives de l'ennemi viennent se briser devant les mitrailleuses Fr.

11 mars Il est relevé pendant la nuit.

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18e R.I. :
(36e D.I. ; 72e Brigade)

23 mai

Pendant la nuit, des éléments sont envoyés en toute hâte sur le fort de Douaumont. Ils y retrouvent des éléments du 49e R.I. et les restes du 34e R.I.

Sur ordre du général Mangin, 1 bat. s'élance sur l'entrée du fort.
Cette assaut se solde par un échec et de lourdes pertes.

Du 24 au 27 mai A.N.D.
28 mai Sur ordre du général Lebrun, les éléments sont relevés.

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19e R.I. :
(22e D.I. ; 44e Brigade)

30 mars Il monte en ligne du bois d'Hardaumont à la ferme de Thiaumont avec les 62e, 116e et 118e R.I.
Il relève le 16e B.C.P. et les 94e, 151e et 162e R.I.
4 avril Les éléments au bois Albain sont victimes d'une erreur de tir. Des obus Fr. tombent sur leur position et des hommes sont tués.
17 avril Devant Thiaumont, le bombardement All. est d'une violence inouïe.
Un bat. est pratiquement décimé quand les obus cessent enfin de tomber.
19 avril

Dans l'après-midi, il tente un assaut pour reconquérir les tranchées Rivalain et Derrien.
Quand le départ est donné, il ne peut sortir de ses positions car le feu All. est trop intense.

21 avril Pendant la nuit, il est relevé par les 22e, 30e, 99e et 416e R.I.
Il quitte le front avec les 62e, 116e et 118e R.I.
2 novembre Il remonte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 62e, 116e et 118e R.I.
Il relève les 216e, 238e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I.
4 novembre Il s'organise sur les mamelons face à la Woëvre.
Après le 4 novembre A.N.D.

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20e R.I. :
(33e D.I. ; 66e Brigade)

11 juillet Le général Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e, 11e et 207e R.I.
16 juillet Il part de Verdun pour les 1ère lignes et prend position dans le secteur de Souville.
24 juillet La 2e comp. s'élance à 11 h et va s'établir, ainsi que l'ordre lui a été donné, à 200 m à l'est de la batterie C (abord nord-est du P.C. 119).
26 juillet Le 3e bat. tente de s'emparer du Dépôt de Souville. Les comp. ne parviennent qu'à progresser faiblement.
27 juillet Plusieurs fortes attaques All. sont repoussées.
28 juillet

A 12 h 45, le 3e bat. vient en aide au bat. négrier du 11e R.I. pour lancer une attaque du dépôt de Souville.
A la fin de la journée, après un long combat sanglant, l'objectif fixé est atteint.

De son côté, la 1ère comp. se porte en avant et s'établit à l'est de Dépôt de Souville.
Sur la gauche, la 2e comp. a progressé pareillement et est venue se souder à la 1ère.

Ce même jour, le 2e bat. en ligne à l'est du ravin du bois en T, repousse brillamment une attaque dirigée sur son flanc droit.

5 août

Le 1er bat. lance une forte attaque et, après un bond en avant de 700 m, atteint la route de Thiaumont-Fleury.

En ligne depuis le 22 juillet, le régiment a eu 7 officiers tués et 17 blessés, 350 hommes tués et 750 blessés.

Du 16 au 20 août Réapprovisionné en troupes, il se positionne dans le secteur stabilisé de Belleville avec les 9e, 11e et 207e R.I.
Il relève les 40e, 58e, 61e et 240e R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à limite d'usure.
Mois de septembre Il est en ligne à la cote du Poivre
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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21e R.I. :
(13e D.I. : 25e Brigade)

7 mars

En ligne au ravin de la Caillette, il subit à 11 h un violent bombardement All.

4 officiers et 50 hommes sont tués et plus d'une 100e sont blessés. Les survivants font peine à voir, un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.
Cela, sans combattre.

8 mars

D'autres unités sont en ligne au nord de l'étang de Vaux, vers les pentes d'Hardaumont.

Le bombardement All. dure toute la matinée mais a 11 h, l'ennemi attaque enfin.
Jusqu'à 12 h 45, les vagues sont repoussées à 3 reprises et ne parviennent pas à percer la défense Fr.

10 mars

3 nouvelles attaques All. à 7 h, 8 h et 23 h sont également repoussées.

Lors de ces combats, plusieurs hommes sont devenus fous.

Après le 10 mars A.N.D.

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22e R.I. :
(28e D.I. ; 55e Brigade)

21 avril Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont (à la ferme de Thiaumont) avec les 30e, 99e et 416e R.I.
Il relève les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.
Du 22 avril au 2 mai A.N.D.
3 mai Des éléments se sont positionnés dans le ravin de la Mort.
7 mai

A 2 h, un prisonnier All. déclare qu'une attaque doit être lancée au petit jour.

A 4 h, une section All. part à l'assaut mais elle est stoppée net par les mitrailleuses qui ont pu s'organiser.

A 4 h 15, un bombardement. d'une violence inouïe par obus de 210 et 240 s'abat sur les positions Fr.

A 5 h, un nouvel assaut All. est brisé. Le bombardement reprend avec la même intensité. Les pertes sont terribles dans toutes les comp. mais nul ne songe à abandonner son poste.

A 9 h 15, le nouvel assaut All. est accueilli comme un soulagement par les soldats Fr.
Des corps à corps acharnés s'engagent sur toute la ligne. Les débris des comp. se regroupent pour mieux résister.
Le 2e bat. se distingue particulièrement par son ardeur.

A midi, les combats sont terminés, les All. sont battus. 40 d'entre eux dont 2 officiers ont été faits prisonniers.

Pour se venger, un violent bombardement All. s'abat sur la cote de Froideterre et de Thiaumont. L'observatoire de Thiaumont s'effondre, ensevelissant la moitié de la 1ère comp. du 2e bat. 60 hommes sont tués.

Lors de cette journée, 5 officiers et 100 hommes sont morts, 4 officiers et 80 hommes sont blessés.

14 mai Il est relevé par les 65e et 69e B.C.P. et les 294e, 350e, 354e, 355e et 361e R.I.
Il quitte le front avec les 99e et 416e R.I.
5 juin Il remonte en ligne dans le secteur de Moulainville-Eix.
Du 6 juin au 14 août Il effectue des travaux d'organisation de terrain.
15 août Le régiment se déplace plus au nord et occupe les secteurs de la Lauffée, de Dicourt et aux pieds des cotes de Meuse avec les 30e, 99e et 416e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 1er bat. se trouve en autre devant la batterie de Damloup pour organiser les parallèles de départ. Elles serviront au 30e R.I. qui doit participer à la grande offensive du 24 octobre pour reprendre les forts.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Jusqu'à fin décembre Il réoccupe les tranchées du secteur de Moulainville-Eix.
27 décembre Il est relevé.

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26e R.I. :
(11e D.I. ; 21e Brigade)

28 mars Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 37e, 69e et 79e R.I. (cote 304).
Il relève des éléments des 157e, 163e, 210e et 227e R.I.
30 mars Des éléments prennent position aux ouvrages de Vassancourt, Peyron, Palavas, au ruisseau des Forges et aux retranchements R2 et R3.
Du 31 mars au 4 avril Il se bat héroïquement pour empêcher l'ennemi de percer sur la cote 304.
Ses pertes sont énormes durant cette période.
5 avril

A la nuit, un bat. et un du 153e R.I. reçoivent l'ordre de contre-attaquer Palavas qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Ils se mettent en route.

6 avril

A 4 h 40, sous un violent bombardement All, les 2 bat. partis la veille au soir viennent s'enterrer devant Palavas, au bois Camard. Ils sont stabilisés mais leur situation est précaire.

Cette tentative, réalisée trop tard, n'a pas permis une reconquête du village, mais permet néanmoins de stopper l'ennemi et de l'empêcher de continuer sa progression au delà du village.

7 avril Ces éléments résistent toute la journée sous le pilonnage et les assauts All.
8 avril Depuis le 30 mars devant Palavas, les pertes sont de 20 officiers et de 800 hommes.
9 avril

Devant l'avancée All, le général Pétain décide de retirer les éléments en ligne sur Palavas.

Pendant la nuit, ils sont envoyés en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine (au sud de Béthincourt).

12 avril Le régiment est relevé.
Il quitte le front avec les 37e, 69e et 79e R.I.

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27e R.I. :
(15e D.I. : 30e Brigade)

21 juillet Il monte en ligne dans le secteur Marceau avec les 10e, 56e et 134e R.I.
28 juillet Pendant la nuit, il essaie de s'emparer de la tranchée de Montbrison, mais les mitrailleuses All. lui causent de lourdes pertes.
1er août

Le 2e bat. et le 3e sont en ligne entre l'arête de Vaux-Chapitre et la ferme de Dicourt.
Dans le bois de Vaux-Chapitre, ils repoussent une sévère attaque.

Le 1er bat. en réserve au fort de Souville est envoyé à la contre-attaque.
A midi, la 1ère comp. et un peloton de la 2e comp. du 1er bat. s'élancent sous les rafales d'obus et de mitrailleuses mais l'assaut échoue. Elles se replient sur leur point de départ.

5 août Il est relevé pendant la nuit par le 4e Zouaves.

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29e R.I. :
(16e D.I. ; 32e Brigade)

11 juillet Il monte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 85e et 95e R.I.
Il renforce les 217e, 221e, 358e et 370e R.I.
Du 13 au 15 juillet Il les relève.

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30e R.I. :
(28e D.I. ; 56e Brigade)

21 avril

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 22e, 99e et 416e R.I.
Il relève les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.

Du 22 avril au 2 mai A.N.D.
3 mai Des éléments occupent le ravin de la Mort.
11 mai Chaque bat. lance de petites attaques locales sur ses positions au ravin de la Mort. Peu de progression.
12 et 13 mai Les attaques locales commencées le 11 se poursuivent mais sans nouveaux résultats.
Du 14 au 18 mai Violent bombardement All.
Les hommes se terrent dans leur tranchée, attendant l'éclat d'obus qui les frappera. La fatigue morale et physique est à son comble. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.
23 juin Les 6e et 10e comp. lancent une violente contre-attaque devant l'ouvrage de la Poudrière et parviennent à stabiliser la crête.
Elles vont la tenir pendant 3 jours.
27 juin Il est relevé pendant la nuit.
15 août Il remonte en ligne dans le secteur de Dicourt et au pied des cotes de Meuse avec les 22e, 99e et 416e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

24 octobre

Après 4 jours d'un pilonnage intense sur les positions All., l'heure de l'attaque est fixée à 11 h 40.

A l'heure H, le bat. Baillods s'élance et enlève les tranchées Werber et Von Kluck au sud de Damloup. De nombreux soldats All. sont capturés.

25 octobre Le bat. Baillods continue sa progression sur la batterie de Damloup.
Après le 25 octobre A.N.D.

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32e R.I. :
(18e D.I. ; 35e Brigade)

2 mars Pendant la nuit, des comp. relèvent le 110e R.I. dans le village de Douaumont et ses abords.
Du 3 mai au 27 avril A.N.D., les comp. sont relevées.
28 avril Il remonte en ligne avec les 66e, 77e et 135e R.I. dans le secteur de la cote 304.
Il relève les 2e et 4e B.C.P. et les 418e R.I.
Du 29 avril au 5 mai A.N.D., il tient le saillant de la cote 287.
6 mai Des éléments prennent position vers le bois d'Avocourt.
7 mai Des éléments contre-attaquent sur 304 avec les 114e, 125e et 296e R.I. pour stopper l'avancée All.
Le soir, l'ennemi est stoppé et tout le terrain perdu les jours précédents est repris.
Du 9 au 11 mai

Violent bombardement. L'épuisement est à son comble des 2 côtés, les pertes sont énormes.

le régiment est relevé.

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33e R.I. :
(2e D.I. ; 3e Brigade)

2 mars

Pendant la nuit, il prend position à l'est du village de Douaumont.

Dans la journée, sévère attaque All. sur le village, 6 comp. sont anéanties.

Ne parviennent à se replier que 2 sections commandées par le sergent Dacbert.
Le village de Douaumont est perdu.

3 mars

Les éléments repliés la veille repoussent à 20 h et à minuit de violentes attaques entre le Calvaire et le village de Douaumont.

D'autres éléments cantonnent aux abords de la ferme de Thiaumont (A.N.D.).

Après le 3 mars A.N.D.

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34e R.I. :
(36e D.I. ; 71e Brigade)

6 mars Des éléments sont en ligne au Mort-Homme.
Ils subissent une sévère attaque All. 2 comp. sont anéanties, les autres résistent.
8 mars Nouvelle attaque All. sur le Mort-Homme, des éléments Fr. sont capturés.
Du 9 mars au 21 mai A.N.D., il est relevé et remonte en ligne sur la rive droite, dans le secteur du fort de Douaumont.
22 mai

Il fait partie des régiments qui doivent appuyer l'attaque du fort de Douaumont.

A 23 h, une section de la 5e comp. est envoyée vers le fort et parvient à atteindre une tranchée construite à la hâte le long de la paroi du fort par les 36e et 129e R.I.

23 mai

A 7 h, le commandant de Vulpillières (2e bat.) prend la direction des opérations devant le fort de Douaumont (une grande offensive Fr. a été lancée la veille sur le fort).

A 9 h, violent bombardement All. Les 2e et 3e bat. soutiennent une résistance désespérée

24 mai

Les 2e et 3e bat. qui ont subi des pertes considérables ces 2 derniers jours sont contraints à se replier. Ils retrouvent des éléments des 18e et 49e R.I. qui ont été envoyés en renfort dans la nuit.

25 mai Aux côtés des 18e et 49e R.I., ils repoussent plusieurs attaques très violentes sur leur nouvelle position.
27 mai Pendant la nuit, les survivants sont relevés et regagnent Verdun.
Le régiment a perdu en 3 jours, 390 officiers et 1381 hommes.

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35e R.I. :
(14e D.I. ; 28e Brigade)

24 février 2 bat. montent en ligne le matin et se placent aux cotes de Talou et du Poivre.
Ils résistent aux assauts All. toute la journée.
Du 25 février au 21 avril A.N.D., les 2 bat. sont relevés.
22 avril De nouveaux éléments montent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 42e et 44e R.I.
Du 23 avril au 18 mai A.N.D.
19 mai Les éléments en ligne sont relevés par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I.
Ils quittent le front avec les 42e, 44e et 60e R.I.

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36e R.I. :
(120e D.I. ; 49e Brigade)

26 février Un bat. monte en ligne et occupe les baraquements de Souville.
Du 24 février au 8 avril A.N.D., le bat. est relevé.
6 avril

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de le Caillette aux côtés du 129e R.I.
Il relève les éléments du 74e R.I. qui reculent pour se reposer.

Il parvient à reprendre avec le 129e la tranchée Morchée.

8 avril Le soir, aidé d'éléments du 129e R.I., il lance une attaque sur les tranchées Couderc et Morchée (reperdue la veille). Les hommes parviennent à enlever la 1ère ligne et à progresser dans la seconde.
9 et 10 avril

Violent bombardement All.

Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

11 avril

Plusieurs comp. au ravin de la Caillette doivent se replier devant la masse All.
Cependant, grâce aux mitrailleuses du 74e R.I., elles parviennent à reprendre le terrain perdu.

Plus tard dans la journée, la tranchée Morchée est de nouveau perdue.

12 avril

La lutte au sud de Douaumont a repris à 18 h.

A 22 h 30, des éléments lancent une contre-attaque sur la tranchée Morchée mais elle échoue.

13 avril 2 attaques All. à 9 h 30 et à 16 h sur la tranchée de Douaumont sont repoussées.
15 avril

A 18 h 10, les éléments en place attaquent les tranchées All. de 1ère ligne sur le plateau sud-est du fort de Douaumont.

Le départ se fait des tranchées Hauteville et Driant mais les hommes sont vite arrêtés par les rafales ennemies. Par 3 fois, ils tentent une percée mais sans succès.
Le 2e bat. parvient néanmoins à reprendre quelques éléments de tranchées.

16 avril

A 4 h 40, à la faveur du brouillard, contre-attaque All. sur les éléments perdus la veille. Les unités Fr. sont refoulées sur les positions qu'elles occupaient la veille.

Le bombardement All. qui est déclenché ensuite empêche toute riposte.

22 mai

Une grande offensive est mise sur pied pour reprendre le fort de Douaumont. Elle sera menée en relation avec le 129e R.I.

Le 3e bat. a pour objectif d'enlever la tranchée Morchée.

A 11 h 50, l'heure H, le bat. s'élance et d'un seul élan, parvient à y prendre pied ainsi que dans la tranchée du Bonnet d'Evêque. Il s'y maintient dans un combat continuel à la grenade, envoyant vers l'arrière 150 prisonniers All. et abattant de nombreux autres qui tentent de rejoindre le fort de Douaumont.
Cette réussite n'a pas été sans dommage et les pertes ont été cruelles. A peu près tous les officiers et sous-officiers ont été tués ou grièvement blessés.

A 13 h, la 8e comp. restée en renfort est envoyée dans le fossé sud-ouest du fort au secours du 129e R.I. Elle y arrive vers 14 h 30 sous un violent bombardement et retrouve les éléments du 129e qui tentent désespérément de forcer l'entrée du fort à la grenade. L'entreprise s'avérant finalement impossible, tous les hommes encore valides se mettent à creuser une tranchée commençant en avant du saillant nord-est, longeant la paroi et s'arrêtant vers l'entrée du fort (soit 200 m).

Le reste de l'après-midi, l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort de Douaumont et son artillerie bombarde violemment. Les éléments Fr. sont décimés dans les positions qu'ils viennent de conquérir.

Dans la soirée, plusieurs attaques All. sortant du fort sur cette nouvelle tranchée sont néanmoins repoussées.

A 23 h, il est rejoint par une section de la 5e comp. du 34e R.I.

Le bilan de la journée est triste, toute la partie est du fort a échappé aux Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très importants et de nombreux autres qui avaient quitté le fort pour ne pas être faits prisonniers regagnent la forteresse. D'importants ravitaillements en matériel sont également acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqué aujourd'hui luttent désespérament et de façon précaire pour conserver les maigres positions qu'ils sont parvenus à conquérir.

23 mai

Dans la matinée, plusieurs attaques All. sortant du fort entrecoupées de violent bombardements sont repoussées mais les hommes s'épuisent.

La 8e comp. qui a rejoint le 129e R.I. la veille supporte 2 assauts All. sur sa nouvelle tranchée à 13 h et 17 h.
Il ne reste plus qu'une poignée d'hommes.

Du 24 au 27 mai

Il est relevé peu à peu, il a perdu avec les 74e, 129e et 274e R.I., 130 officiers et 5507 hommes.

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37e R.I. :
(11e D.I. ; 22e Brigade)

28 mars Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 26e, 69e et 79e R.I.
Il relève les 157e, 163e, 210e et 227e R.I.
30 mars Des éléments prennent position dans les ouvrages au nord du ruisseau de Forges.
31 mars Etant menacé d'encerclement, les éléments au ruisseau des Forges se replient.
5 avril Un bat. en ligne au village de Béthincourt repousse une attaque All.
7 avril Au matin, 2 comp. tentent de reprendre une tranchée sur Palavas.
Bien qu'elles soient aidées des grenadiers du 161e R.I., la contre-attaque échoue.
9 avril

Devant l'avancée All., le général Pétain décide de retirer les éléments en ligne sur Palavas.

Pendant la nuit, ils sont envoyés en soutien entre le bois Equerre et les ouvrages Alsace et Lorraine (au sud de Béthincourt).

Dans la journée, ces éléments sont écrasés sous le bombardement All. et doivent se replier plus au sud.

10 avril Au sud de Béthincourt, le bombardement All. continue et les éléments en place sont obligés de reculer jusqu'aux pieds des pentes nord de la cote 304. Ils se placent à la droite des 146e et 153e R.I. et à la gauche des 8e et 16e B.C.P et des 94e, 151e et 162e R.I.
12 avril Le régiment est relevé.
Il quitte le front avec les 26e, 69e et 79e R.I.

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38e R.I. :
(D.I.: ?; Brigade: ?)

9 mars A 12 h, 1 comp. monte en ligne au village de Vaux entre le 408e et le 409e R.I.
A 1 h, elle est faite entièrement prisonnière.
10 mars

La comp. Durel (4e) en renfort au fort de Vaux, subit l'assaut de nombreux bat. ennemis.
2 fois, elle les arrête avec des feux qui témoignent d'un parfait sang-froid.

Relevée ensuite par les territoriaux, elle laisse refroidir ses fusils, les nettoie et demande aussitôt à reprendre sa place au danger.

Les 3/4 des hommes sont tués ou blessés, mais l'ennemi est repoussé.

Fin mars Il est relevé.

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39e R.I. :
(130e D.I. ; 260e Brigade)

10 juin Il arrive à Verdun en camion.
12 juin

Il monte en ligne dans le secteur de Thiaumont (entre le fort de Douaumont et Fleury) avec les 239e, 405e et 407e R.I.

Il n'y a plus de tranchées, les hommes se blottissent dans les trous d'obus sous un bombardement All. incessant.

Du 13 au 21 juin

Le régiment tient toujours la position qu'il a prise le 12.

Le bombardement All. est toujours aussi intense. Commencé au petit jour, il ne se ralentit qu'à la tombée de la nuit. Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

Les pertes sont sévères, il fait très chaud et il n'y a plus d'eau.

22 juin

Le bombardement All. est encore plus intense que jamais. A 20 h 30, ce sont des obus à gaz qui sont lancés.

Le 2e bat. qui est totalement isolé depuis plusieurs jours reçoit l'ordre de se replier et de rejoindre Fleury pour s'y reposer. Un violent barrage All. par obus à gaz rend ce mouvement très lent et difficile.

Les éléments restés en ligne doivent garder le masque toute la nuit.

23 juin

Le bombardement à gaz commencé la veille se poursuit par un bombardement d'une extrême intensité qui dure jusqu'à 8 h.

Après 8 h, une violente attaque All. est déclenchée sur Fleury. Les hommes encore valides se lèvent aussitôt et se battent magnifiquement. L'ennemi qui est surpris de trouver encore devant lui une telle résistance, retourne dans ses lignes.

De nouveaux éléments prennent position à Vaux-Chapitre avec des unités des 239e, 405e et 407e R.I.
Leur lutte est ardente, les 1er et 2e bat. en ligne entre l'abri 320 et Fleury sont disloqués. Seuls les 6e et 10e comp. parviennent à se maintenir sur leur position.

Le soir, 2 comp. viennent en renfort au sud de Fleury et à l'ouest de la Poudrière.

25 juin

Il est relevé. Il a perdu 48 officiers et 1633 hommes.
Il quitte le front avec les
239e, 405e et 407e R.I.

A l'emplacement de la chapelle Sainte-Fine, s'élève maintenant un monument à la mémoire du 39e R.I. qui arrêta définitivement l'ennemi le 23 juin 1916.

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40e R.I. :
(30e D.I. ; 59e Brigade)

20 juin Il monte en ligne à la cote du Poivre avec les 58e, 61e et 240e R.I.
Du 21 juin au 15 août A.N.D.
Du 16 au 20 août Il est relevé par les 9e, 11e, 20e et 207e R.I.
En ligne depuis le 20 juin, il est arrivé à limite d'usure.

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41e R.I. :
(131e D.I. ; 261e Brigade)

23 juin Sur les ordres du général Nivelle, il se dirige vers Verdun.
26 juin

Il reçoit l'ordre d'organiser une contre-attaque pour reprendre la crête Thiaumont-Fleury.
Cette attaque doit se faire en relation avec le 241e R.I. et 6 comp. du 240e R.I.

L'opération est fixée le 27 à 4 h 30.

27 juin

A 4 h 30, le 2e bat. bondit sur l'ennemi et parvient à prendre 300 à 400 m de tranchée. Sa progression est ensuite enrayée par un tir de barrage infernal.

Le soir, grâce aux combats menés par les forces Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 a été arrêtée, mais au prix d'un lourd sacrifice.

Après le 27 juin A.N.D.

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42e R.I. :
(14e D.I. ; 28e Brigade)

25 février Pendant la nuit, il monte en ligne avec le 44e R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix.
26 février Le 1er bat. est misà disposition de la 27e brigade (44e et 60e R.I.) à Vaut-devant-Damloup (tout le 42e R.I. se trouve dès lors en ligne au front de Haut-de-Meuse).
Du 27 février au 21 avril A.N.D., il est relevé.
22 avril Des éléments remontent en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 35e et 44e R.I.
Du 23 avril au 18 mail A.N.D.
19 mai Ils sont relevés par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I.
Il quitte le front avec les 35e, 44e et 60e R.I.

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44e R.I. :
(14e D.I. ; 27e Brigade)

25 février

Pendant la nuit, il monte en ligne avec le 42e R.I. et prend position de Bezonvaux à Eix.

Dans la journée, il résiste désespérément aux assauts All. dans le village de Bezonvaux et à l'ouvrage d'Hardaumont.

26 février La résistance continue dans le secteur de Bezonvaux.
Du 27 février au 21 avril A.N.D., il est relevé.
22 avril Il remonte en ligne dans le secteur sud du fort de Douaumont avec les 35e et 42e R.I.
Du 23 février au 18 mai A.N.D.
19 mai Il est relevé par les 53e, 101e, 124e et 142e R.I.
Il quitte le front avec les 35e, 42e et 60e R.I.

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48e R.I. :
(19e D.I. ; 37e Brigade)

30 mai Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 70e, 71e et 270e R.I.
Il vient renforcer les 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
Du 31 mai au 21 juillet A.N.D., il est relevé.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Delétoile et monte en ligne de la Hayette à Cumière.
Du 23 juillet au 9 août A.N.D.
10 août Pendant la nuit, il se porte dans le secteur de Thiaumont et vient renforcer le 122e R.I.
11 août

Des éléments se portent sur les positions du 71e R.I. qu'il relève.

Ils reçoivent l'ordre de poursuivre l'attaque commencée par le 71e R.I. et d'attaquer l'abri bétonné 118 et la crête de l'ouvrage de Thiaumont.

Les 2e et 3e comp. du 3e bat. partent à l'assaut sur la gauche et progressent de 100 m malgré de lourdes pertes en officiers et en hommes (le 3e bat. aura perdu plus de 200 hommes durant la journée).

Sur la droite, devant l'abri 118, les 10e et 11e comp. et 2 sections de mitrailleurs (du 3e bat) combattent vaillamment. Cependant, leur avance est également stoppée au bout de 100 m.

31 août Il est relevé par les 103e, 104e et 315e R.I.

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49e R.I. :
(36e D.I. ; 71e Brigade)

9 mars

Pendant la nuit, il monte en ligne au village de Béthincourt.

Il repousse une attaque All.

11 mars Après 3 jours de combats acharnés, il est anéanti aux ¾.
Il est relevé par les 52e, 75e, 140e et 415e R.I.
31 mars Il remonte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et le 158e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e R.I. et 159e R.I.
Du 1 avril au 22 mai A.N.D.
23 mai

Pendant la nuit, des éléments sont envoyés en toute hâte sur le fort de Douaumont (2e bat.) et à la Caillette (1er bat.) . Ils y retrouvent des éléments du 18e R.I. et les restes du 34e R.I.

24 mai

Dans le secteur de la Caillette, le 1er bat reçoit l'ordre d'attaquer à 7 h 30. Il avance de 200 m mais les pertes sont telles que les hommes doivent stopper leur progression et se fortifier sur place dans les trous d'obus.

A 8 h 30 et à 13 h, 2 contre-attaques All. sont repoussées grâce aux tirs des mitrailleuses.

Dans la matinée, le 2e bat. qui occupe la tranchée de Douaumont, est cerné par l'ennemi. Des éléments se rendent mais d'autres parviennent à se replier.
La tranchée de Douaumont est perdue.

25 mai Dans le secteur de la Caillette, les assauts ennemis sont continuels.
A 6 h, sur le 1er bat.
A 7 h, sur le 2e.
A 7 h 50 sur le 3e.
A 15 h, de nouveau sur le 2e.
Tous les départs offensifs de l'ennemi parviennent à être repoussés.
26 mai Une nouvelle attaque All. est repoussée.
28 mai Sur ordre du général Lebrun, le régiment est relevé.

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