Les Régiments d' Infanterie :

 

 

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Dictionnaire des abréviations

 

 

202e R.I. :
(60e D.I. ; 120e Brigade
)

30 juin

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 225e, 247e et 248e R.I.

Il relève les 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P, et les 297e et 359e R.I.

4 juillet

Il reçoit l'ordre de charger à la tombé du jour le long de la route de Thiaumont.

Cet assaut permet de repousser l'ennemi qui tente d'encercler l'ouvrage de Thiaumont et rétabli totalement la situation dans le secteur. Cependant, après l'attaque, il ne reste plus que 200 hommes valides.

7 juillet

Au soir, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent sans tranchées, sans abris, sans eaux, parmi des milliers de corps abandonnés sur le terrain labouré sans répit.

Il est urgent qu'il soit relevé.

12 juillet Il est relevé pendant la nuit par les 115e, 117e, 130e et 317e R.I.
Il quitte le front avec les 225e, 247e et 248e R.I.

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203e R.I. :
(65e D.I. ; 130e Brigade
)

10 juin Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 311e, 312e et 341e R.I.
Il renforce les 48e, 70e, 71e et 270e R.I. déjà dans le secteur.
Du 20 au 22 juin Les All. s'efforcent de rejeter les Fr. des pentes sud-ouest du Mort-Homme.
Dans la soirée du 22, 2 attaques All. sur la cote 304 sont repoussées.
23 et 24 juin Violent bombardement All. par obus toxiques sur la régions du Bois-Bourrus, les hommes en ligne se terrent dans les tranchées, ne pouvant quitter leur masque.
25 juin Sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme, violente attaque All.
Les comp. sont contraintes de céder leur position à l'ennemi.
Du 26 juin au 21 juillet A.N.D., il est relevé.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Delétoile et se place en ligne de la Hayette à Cumière.
Après le 22 juillet A.N.D.

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204e R.I. :
(55e D.I. ; 109e Brigade)

10 mars Il monte en ligne au bois des Buttes avec le 246e et 289e R.I.
Du 11 mars au 24 avril A.N.D.
25 avril Il est relevé. Il quite le front avec les 246e et 289e R.I.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Maud'hui avec les 246e, 276e et 289e R.I.
Il monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.
Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
15 août Il change de secteur et se place avec les 246e, 276e et 289e R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304).
Du 22 au 30 septembre Il change à nouveau de secteur avec les 246e, 276e et 289e R.I.
Il renforce puis relève les 102e, 103e, 104e et 315e R.I. dans le secteur de Froideterre.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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206e R.I. :
(68e D.I. ; 135e Brigade)

18 juin Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 212e, 234e et 344e R.I.
Il relève les 59e, 83e, 88e et 209e R.I.
Du 19 juin au 13 août A.N.D.
14 août Il est relevé par les 55e, 112e, 173e et 255e R.I.
27 août Pendant la nuit, il monte en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des Fontaines.
1er septembre Des éléments se sont déplacés aux villages de Fleury et de Vaux-Chapitre.
3 septembre

Le 6e bat. vient renforcer le 344e R.I. et participe à son combat à la Haie-Renard.

Les unités résistent avec acharnement aux assauts All. mais les pertes sont lourdes.
Finalement, les hommes doivent évacuer leur 1ère ligne de tranchée et beaucoup sont fait prisonniers

5 septembre Il est relevé par les 214e, 220e et 283e et 288e R.I.
Il quitte le front avec les 212e, 234e et 344e R.I.

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207e R.I. :
(33e D.I. ; 65e Brigade)

11 juillet

Le général Mangin ordonne l'acheminement du régiment sur Verdun.
Cette manoeuvre se fait avec les 9e, 11e et 20e R.I.

16 juillet Il monte en ligne dans le secteur de Souville.
22 juillet Des éléments cantonnent à la redoute de Thiaumont.
Du 23 juillet au 2 août A.N.D.
3 août

De nouveaux éléments montent en ligne et se placent en liaison avec le 96e R.I. au ravin des Vignes (secteur de Fleury).

A 15 h 10, les 21e et 23e comp. du 6e bat. attaquent l'ouvrage 1390 au haut du ravin. A 15 h 30, l'ouvrage est repris, une garnison All. entière est faite prisonnière (143 hommes dont 1 capitaine), plus 4 mitrailleuses.

A 17 h, les 21e et 23e comp. reçoivent l'ordre de pousser l'assaut sur Fleury en liaison avec le 9e R.I. Le village qui est déjà soumis à plusieurs affrontements en ses alentours (56e et 10e R.I.) depuis 2 jours, est repris presque sans résistance.
S'abat alors sur le village, dans l'heure qui suit, un violent bombardement All. de tous calibres. Les 2 comp. qui occupent le village ne peuvent plus tenir leur position. Mais au lieu de se replier, elles chargent à nouveau vers l'ennemi. Elle parcourent ainsi 700 à 800 m en poursuivant les All. qui s'enfuient (20 soldats All. sont capturés). Le terrain réoccupé est aussitôt organisé.

5 août Au matin, une violente contre-attaque All. sur Fleury oblige le 6e bat. à se replier sur l'ouvrage 1390 qu'il avait conquis le 3 août.
10 août Le régiment est relevé.
Du 16 au 20 août Des éléments se portent avec les 9e, 11e et 20e R.I. dans le secteur stabilisé de Belleville.
Il relève les 40e, 58e, 61e et 240e R.I. qui sont en ligne depuis le 21 juin et sont arrivés à limite d'usure.
Mois de septembre Le régiment tient la ligne de front à la cote du Poivre
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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208e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

22 février

Des unités viennent renforcer un bat. du 327e R.I. au village de Beaumont.

Le soir, le 1er bat. se tient en arrière, à la lisière nord du bois des Fosses.

24 février

Au matin, le 1er bat. au bois des Fosses se déploie au sud du bois Hassoule (au sud-ouest de Bezonvaux).

A Beaumont, la 24e comp. aux ordres du commandant Bordage défend le village qui est s'événement attaqué.

Une comp. appuyées par 2 comp. du 273e R.I. lutte au bois le Fays, isolé par l'avancé All. à droite et à gauche.

25 février A 16 h, le 1er bat. en ligne au bois Hassoule subit une attaque All., une grande partie de ses hommes sont capturés avec les survivants du 2e B.C.P.
Après le 25 février A.N.D.

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209e R.I. :
(34e D.I. ; 67e Brigade)

6 avril Il monte en ligne devant le bois d'Avocourt avec les 59e, 83e et 88e R.I.
Du 7 avril au 17 juin A.N.D.
18 juin Il est relevé par les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.
Il quitte le front avec les 59e, 83e et 88e R.I.
Début juillet

Il remonte en ligne dans les secteurs de Fleury, de la chapelle Sainte Fine et de Souville.

AN.D.

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210e R.I. :
(76e D.I. ; 89e Brigade)

25 mars

Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 157e, 163e et 227e R.I.
Il relève les 3e, 111e, 141e et 258e R.I. épuisés.

26 mars 2 bat. aux ordres du lieutenant-colonel Malleray sont chargés de reprendre le réduit d'Avocourt. Ils sont aidés de 2 bat. du 157e R.I.
28 mars Les 2 bat. se mettent en route.
29 mars

A 4 h, ils arrivent sur leurs bases de départ et partent à l'assaut.
Le réduit est reprit en ¼ d'heure.
La surprise des All. a été totale.

Jusqu'au soir, l'ennemi tente à 5 reprises de reconquérir le terrain qu'il vient de perdre mais ni parvient pas.

Le butin Fr. a été important : des prisonniers, de nombreuses mitrailleuses, des canons de tranchées et, chose qui frappe les soldats Fr. et en dit long sur l'organisation All., une vaches et 2 cochons.

A 16 h, alors que les 4 bat. (2 + 2 du 210e) se consolident dans le réduit qu'ils ont conquis le matin, le lieutenant-colonel Malleray est tué par un éclat d'obus.

30 mars Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 26e, 37e, 69e et 79e R.I.
9 avril Il remonte en ligne au bois de Malancourt avec 157e R.I.
10 avril A.N.D.
11 avril Il est relevè avec 157e R.I.

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211e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

6 mars

Il se trouve en ligne à la cote de l'Oie, aux ordres du lieutenant-colonel Mollandin.

Il subit une subite et violente attaque All. sur ses positions non encore attaquées à ce jour.
Beaucoup de ses unités sont anéantis. Les survivants
doivent se replier à 3 km en arrière, dans la zone de Cumière-bois des Corbeaux.

7 mars Les survivants mènent une lutte acharnée sur Cumières et au bois des Corbeaux.
Le soir, ils sont pratiquement anéantis.
12 mars Les quelques survivants sont relevés.

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212e R.I. :
(68e D.I. ; 138e Brigade)

18 juin

Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 206e, 234e et 344e R.I.
Il relève les 59e, 83e, 88e et 209e R.I.

Du 19 juin au 13 août A.N.D.
14 août Il est relevé par les 55e, 112e, 173e et 255e R.I.
27 août Pendant la nuit, il monte en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des Fontaines.
1er septembre Des éléments se sont positionnés au village de Fleury et de Vaux-Chapitre.
2 septembre

Dés 5 h et pendant toutes la journée, les éléments subissent un violent tir de destruction sur la station de Fleury et au ravin des Fontaines.

Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

3 septembre

A partir de 6 h 30, une violente attaque All. est déclenchée sur les pentes de l'arête de Vaux-Chapitre.

Le 6e bat. résiste farouchement, officiers et hommes faisant ensemble le coup de feu. Néanmoins, les pertes sont très lourdes et en 1 h, le bat. est pratiquement décimé. Les rares survivants se replient dans le ravin des Fontaines. L'ennemi s'empare de la tranchée de Montbrison et du Zouave Penit.

A 8 h, l'ennemi progresse par le ravin des Fontaines et s'approche du P.C. Aussitôt, le chef de bat., les officiers de l'état major et l'ordonnance prennent grenades, mitrailleuses et fusils. Cependant, ils ne peuvent tenir et sont submergées. Leur P.C. est pris.

Aussitôt, le 4e Bat. part à la contre-attaque. Avec un magnifique courage, les hommes s'avancent et reprennent les positions qu'occupait initialement le 6e bat. Ensuite, ils parviennent même à progresser à 100 m au-delà. Ces nouvelles positions sont aussitôt organisées sous un bombardement d'une violence inouïe.

5 septembre Il est relevé par les 214e, 220e et 283e et 288e R.I.
Il quitte le front avec les 206e et 234e R.I.

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214e R.I. :
(67e D.I. ; 133e Brigade)

6 mars Il se trouve en ligne dans le village de Cumière et subit une sévère attaque All.
Les pertes sont importantes mais plusieurs éléments isolés parviennent à stopper l'ennemi.
7 mars La lutte se poursuit, l'ennemi est stoppé et ne peut sortir du village de Cumières.
Du 8 au 11 mars A.N.D.
12 mars Il est relevé.
3 septembre

Des éléments montent en ligne dans le secteur de Retegnebois.

A la nuit tombée, ils repoussent à la grenade une attaque All.

4 septembre

A 8 h, dans le secteur de Retegnebois, une nouvelle attaque All. est lancée après un bombardement qui a duré plus de 3 h.

La 18e comp. est tellement éprouvée que les assaillants peuvent sans difficulté pénétrer dans ses lignes. Les hommes hébétés, suffoqués se replient comme ils le peuvent. Cependant, les positions ne sont pas dépassées par l'ennemi grâce à quelques mitrailleuses restées en place et toujours servies.

Un bat. du 346e R.I. demandé en hâte au début de l'attaque All. arrive en renfort et une contre-attaque peut être envisagée.
Devant l'arrivé des Fr., les All. battent en retraite et la 18e comp. retrouve sa position initiale.

5 septembre Des élément prennent position avec les 220e, 283e et 288e R.I. dans les secteurs de Fleury, de Thiaumont, de Souville et de Vaux.
8 septembre Les éléments en ligne dans le secteur de Fleury repoussent une attaque All. mais les pertes sont importantes.
Une section part à l'assaut de sa propre initiative et parvient à progresser quelque peu en faisant une 100e de prisonniers.
16 septembre Il reçoit des renforts des 32e, 107e et 116e B.C.P. et des 102e et 321e R.I. dans le secteur de Souville.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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216e R.I. :
(63e D.I. ; 125e Brigade)

3 juin Il est mis à la disposition du groupement Lebrun.
4 juin Il monte dans le secteur d'Haudainville et livre de violents combats.
Les pertes sont très lourdes.
7 juin Durant la nuit, les survivants sont relevés et redescendent d'Haudainville.
On dirait des morts vivants.
3 octobre Il remonte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 298e et 305e R.I.
Il relève le 71e B.C.P. et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

24 octobre Après 4 jours d'un pilonnage intense sur les positions All, l'heure de l'attaque est fixée à 11 h 40. Le régiment, quand à lui, partira à l'assaut le 25.
25 octobre A 10 h, 2 bat. en ligne dans le secteur de la Vaux-Regnier s'avancent des carrières vers le fort de Vaux. Ils sont fauchés par les mitrailleuses All. et ne peuvent progresser.
Du 28 octobre au 1er novembre Suite à la déroute All. générale des jour précédents, il se positionne dans le secteur de Vaux.
Il tient ce secteur avec les 238e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I.
2 novembre Il est relevé par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.

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217e R.I. :
(71e D.I. ; 142e Brigade)

Du 2 au 6 juillet Il monte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 221e, 358e et 370e R.I.
Il relève les 19e, 25e, 26e et 29e B.C.P. et les 171e et 172e R.I.
11 juillet

Les 4e et 5e bat. ont dû s'installer, par ordre supérieur, sur les pentes descendantes du font de la Horgue, en pleine vue des All.

L'attaque All. ne tarde pas. Les hommes se battent avec acharnement mais devant le nombres des effectifs ennemis et leur position désavantageuse, ils sont obligés de se replier. Ils tentent alors de rejoindre le tunnel de Tavannes.

La retraite des 2 bat. laisse à découvert la droite du 358e R.I.

A 19 h, 2 compt. contre-attaquent sur le P.C. Montagne et parvient à le reprendre. Il délivre du coup de nombreux prisonniers qui étaient en attentent d'évacuation à cet endroit. 80 All. sont capturés.

Dans leur élan, les 2 comp. poursuivent leur marche en avant mais s'aventure trop loin dans les lignes All. Elles sont faite prisonnières. Le P.C. Montagne reste néanmoins aux mains des Fr.

15 juillet

Le régiment est relevé par les 29e, 85e et 95e R.I.
Il a perdu 33 officiers
et 1300 hommes.

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218e R.I. :
(36e D.I. ; 72e Brigade)

23 mai

Sur ordre du général Mangin, 1 bat. monte en ligne vers Fleury.

Il a l'ordre d'attaquer les lignes All. puissament fortifiées. L'assaut se solde par un échec et d'importantes pertes.

26 mai Au sud-est du fort de Douaumont, 2 attaques All sont brisées.
28 mai Sur ordre du général Lebrun, le bat. est relevé.

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220e R.I. :
(67e D.I. ; 133e Brigade)

6 mars Le 6e bat. est chargé de contre-attaquer au Mort-Homme.
Il parvient à reprendre la tranchée 1043, conquise quelques heures auparavant par l'ennemi.
8 mars A 23 h, une contre-attaque All. fait perdre de nouveau la tranché 1043 et la tranchée 1044.
Le 6e bat. contre-attaque aussitôt et parvient à reprendre les 2 tranchées.
12 mars Le régiment est relevé.
5 septembre

Il monte en ligne dans les secteurs de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 283e et 288e R.I.
Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.

6 septembre

3 comp. viennent en renfort à 3 bat. du 288e R.I. qui subissent une forte attaque.
Cet apport en hommes permet au 288e de stopper sa retraite et de retrouver ses positions initiales (les abort de la tranchée de Montbrison).

De son côté, le 6e bat. attaque est parvient à reprendre la tranchée dite "du Triangle".

7 septembre En avant des tranchées " le Triangle ", le 6e bat. repousse plusieurs contre-attaques All. et parvient à progresser de nouveau d'une 100e de mètre.
Durant cette attaque, il est signalé que de nombreux soldats All. se rendent à l'approche des Français.
8 septembre Violents bombardement de part et d'autre des lignes, les cadavres s'accumulent.
Les All. continuent à se rendre en masse.
9 septembre

Le 5e bat. en ligne à gauche de Vaux-Chapitre est chargé d'attaquer à 16 h les tranchées Montbrison et Lecourt.
Toute la journée, l'artillerie Fr. bombarde ces positions avec ténacité.

Quelques minutes avant l'assaut, une 30e d'All. et un officier viennent se rendrent aux Fr.

Le bombardement préparatoire semble avoir été efficace car de nombreuses défenses ennemies sont détruites, à l'exception d'une mitrailleuse qui cause des pertes sensibles. Elle fini néanmoins par être maîtrisée et la progression peu se poursuivre.
Sur la droite du dispositif, l'ennemi offre cependant plus de résistance et c'est avec l'aide du 283e R.I. progressant à la lisière ouest du bois de Vaux-Chapitre que ce secteur fini tout de même par se rendre.

A la nuit, après plusieurs heures de combat, la progression a été sensible et des positions et des ennemies ont été prit. Cependant, l'objectif final, à savoir les 2 tranchées Montbrison et Lecourt, n'ont pas été atteinte et restent aux mains de l'ennemi.

11 septembre La 19e comp. du 5e bat. repousse une forte contre-attaque sur ses nouvelles positions.
13 septembre

le 5e bat. tente toujours de s'emparer des tranchées Montbrison et Lecourt encore tenue par l'ennemi.
Un nouvel assaut"surprise", sans préparation d'artillerie et avec le renfort d 'éléments du 283e R.I. est donné à 5 h.

Cette fois ci, la tranchée Montbrison est enlevée et des éléments poursuivent jusqu'à la tranchée Lecourt. Cette dernière n'est cependant pas atteinte mais un poste de grenadier composé de 6 hommes parvient à s'établir dans le boyau qui relit entre elle les 2 tranchées.

A 18 h et à 22 h 30, 2 assauts All. sur la tranchée Montbrison sont repoussés, la tranchée reste Fr.

14 septembre Le 5e bat. repousse plusieurs contre-attaques All. entre les tranchées Montbrison et Lecourt.
16 septembre Il reçoit des renforts des 32e, 107e et 116e B.C.P. et des 102e et 321e R.I. dans le secteur de Souville.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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221e R.I. :
(71e D.I. ; 142e Brigade)

4 juillet

Le régiment reçoit l'ordre d'aller relevé le 172e R.I. dans le secteur de la fontaine de Tavannes. Il monte en ligne avec les 217e, 358e et 370e R.I. par le boyau Etain et s'étend de la lisière de Chênois jusqu'à la ferme de Dicourt.

Le 5e bat. occupe le secteur de droite, son P.C. se place à la maison Blanche ;
Le 6e occupe le secteur du centre, son son P.C. est à l'ouvrage de la Lauffée ;
Le 4e occupe la ferme de Dicourt, son P.C. s'installe à la batterie de Bourvaux.
Le P.C. du régiment se trouve à la fontaine de Tavannes.

5 et 6 juillet

Des éléments se positionnent dans le secteur de Damloup.

Journées relativement calmes mais le 6 à 22 h 30, une attaque All. est déclenchée sur la batterie de Damloup. Elle parvient à être repoussée mais un violent barrage d'artillerie All. s'abat ensuite sur les positions Fr. pendant toute la nuit.

Du 7 au 9 juillet

Le bombardement All. continue. avec des obus de gros calibres.

Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.

10 juillet Le bombardement All. augmente encore et des concentrations de feux ont lieu sur toute la ligne de la Laufée et sur tout le ravin du tunnel jusqu'à la fontaine de Tavannes.
11 juillet

A 5 h, après une préparation d'artillerie qui n'a duré pas moins de 26 h, l'ennemi déclenche une forte attaque sur la batterie de Damloup. Il envoie de nombreux obus fumigènes qui forment un rideau opaque devant les lignes Fr.

Les hommes ont subit de très lourdes pertes ces derniers jours, toutes les grenades ont été détruites ou enterrées par le bombardement. Beaucoup de comp. ne sont pas en mesure de répondre à l'assaut All., la batterie de Damloup est évacuée et cedée à l'ennemi

Au soir, beaucoup d'unités ont été anéanties, beaucoup d'autre ont dût reculer, certaine se sont battue et sont parvenue à repousser l'ennemi. Globalement, le front Fr. n'a pas été enfoncé.

12 juillet Au matin, les 1ère lignes Fr et All. sont enchevêtrées, c'est le désordre le plus complet entre les différentes unités.
Le bombardement reprend sur les positions tenue par les Fr.
13 juillet A levé du jour, la 14e comp. repousse un nouvel assaut All.
15 juillet

Pendant la nuit, les éléments positionnés à gauche sont relevés en partie par le 85e R.I.
Le soir, c'est au tour des éléments du centre et de droite d'être relevées par le 95e R.I.

Les différentes unités du régiment redescendent à Haudainville.

Durant ces 10 jours, les pertes ont été de 533 tués et disparus dont 12 officiers, 346 blessés dont 4 officiers. Soit un total de 879 hommes hors de combat.

5 septembre Le 5e bat. monte en ligne dans le secteur d'Avocourt et relève les éléments du 113e R.I. qui s'y trouvent.
6 septembre Le 4e bat. monte en ligne dans le secteur de Bassene et relève les éléments du 113e R.I. qui s'y trouvent.
Le 6e bat. reste au repos
Du 7 au 18 septembre A.N.D.
19 septembre

Le régiment est relevé par les 246e et 276e R.I.

Il quitte le secteur d'Avocourt après l'avoir considérablement amélioré. Les pertes pendant cette période sont de 11 tués et 66 blessés.

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222e R.I. :
(74e D.I. ; 148e Brigade)

9 septembre De nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e et 71e B.C.P et les 229e, 230e et 333e R.I.
16 septembre Il change de secteur et se place dans le secteur de Tavannes avec le 71e B.C.P. et les 229e, 230e et 333e R.I.
Du 17 septembre au 2 octobre A.N.D.
3 octobre Il est relevé par les 216e, 298e et 305e R.I.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40.
Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécutera cette mission en relation avec les 50e et 71e B.C.P et les 229e, 230e et 333e R.I.

A 11 h 40, le bat. Desbrochers des Loges saute hors des tranchées Mudra et Steinmetz au bois de la Lauffée. Il s'empare de l'abri dit "du combat" après un fort combat à la grenade. Il poursuit sa marche et parvient à enlèver ensuite la batterie de Damloup.

Après le 24 octobre A.N.D.

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223e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

22 juillet Il monte en ligne dans le secteur de Douaumont.
Du 23 au 28 juillet A.N.D.
29 juillet Il est relevé.

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225e R.I. :
(60e D.I. : 120e Brigade)

30 juin

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e, 247e et 248e R.I.

Il relève les 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P, et les 297e et 359e R.I.

7 juillet

Au soir, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent sans tranchées, sans abris, sans eaux, parmi des milliers de corps abandonnés sur le terrain labouré sans répit.

Il est urgent qu'il soit relevé.

12 juillet Il est relevé pendant la nuit par les 115e, 117e, 130e et 317e R.I.
Il quitte le front avec les 202e, 247e et 248e R.I.

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226e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

20 mars Pendant la nuit, il monte en ligne dans les tranchées en face du fort de Douaumont avec le 279e R.I.
22 mars Des éléments au ravin de la Caillette enrayent net une attaque All. avec jets de liquides enflammés qui a précédée un violent bombardement.
Du 31 mars au 1er avril Il se déplace à l'ouest de l'étang de Vaux et repousse plusieurs attaques All.
2 avril Il est relevé avec le 279e R.I.

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227e R.I. :
(76e D.I. ; 97e Brigade)

25 mars Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 157e, 163e et 210e R.I.
Il relève les 3e, 111e, 141e et 258e R.I. épuisés.
26 et 27 mars A.N.D.
28 mars Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 26e, 37e, 69e et 79e R.I.
Des éléments restent toutefois en ligne dans le secteur d'Havocourt.
11 avril

A 8 h 30, le 5e et 6e bat. ont pour ordre de s'emparer du bois Carré d'Havocourt.

Les hommes ont une distance de 800 m à parcourir avant d'atteindre le bois, et le trajet est coupé d'un réseau de fils de fer et balayé au raz du sol par plusieurs mitrailleuses All.
Quand l'assaut est données, les 150 hommes qui s'élancent sont littéralement fauchées mais ils poursuivent leur course.
Electrisés par la charge héroïque des hommes qu'ils ont devant eux et qui se rapprochent rapidement, les All. quitte peu à peu leur poste de combats et s'enfuit vers l'arrière. Finalement, une poignet de Poilus prennent d'assaut la tranchée All. et s'y maintienne.

Une lutte à la grenade s'engage alors toute l'après-midi entre la tranchée reconquise et quelques poches de résistance All. mais la situation ne change pas.

Le soir, le bombardement All. reprend, ajoutant de nouvelles victimes dans le camps Fr. déjà très lourdement éprouvé.

13 avril Le 5e bat. est relevé.
Il reste 1/3 des officiers et 45 hommes sur 150.
14 avril Les autres éléments encore en ligne sont relevés.

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229e R.I. :
(74e D.I. ; 148e Brigade)

9 septembre

De nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e et 71e B.C.P et les 222e, 230e et 333e R.I.

Du 10 au 15 septembre A.N.D.
16 septembre Il change de secteur et se place avec le 71e B.C.P et les 222e, 230e et 333e R.I. dans le secteur de Tavannes.
Du 17 septembre au 2 octobre A.N.D.
3 octobre Il est relevé par les 216e, 298e et 305e R.I.

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230e R.I. :
(74e D.I. : 147e Brigade)

9 septembre

De nuit, il monte en ligne du "Nez de Souville" au bois de la Laufée avec les 50e et 71e B.C.P et les 222e, 229e et 333e R.I.

Du 10 au 15 septembre A.N.D.
16 septembre Il change de secteur et se place avec le 71e B.C.P et les 222e, 229e et 333e R.I. dans le secteur de Tavannes.
Du 17 septembre au 2 octobre A.N.D.
3 octobre Il est relevé par les 216e, 298e et 305e R.I.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grandes offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40. Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Il exécutera cette mission en relation avec les 50e et 71e B.C.P et les 222e, 299e et 333e R.I.

A 11 h 40, il s'élance des tranchées Claudel et Garrand et conquière en 10 min les 1ère positions ennemies.
A peine reparti vers son 2e objectif, le régiment est pris sous le feu des mitrailleuses All. qui, devant le bois Fumin, sortent des trous d'obus. Les pertes sont lourdes.
Il doit arrêter sa marche dans la tranchée Gotha-Siegen.

Sur ce point, l'objectif n'est pas atteint.

25 octobre Sa lutte continue et il s'efforce d'avancer par petites fractions dans le bois Fumin.
Après le 25 octobre A.N.D.

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234e R.I. :
(68e D.I. ; 135e Brigade)

18 juin Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 206e, 212e et 344e R.I.
Il relève les 59e, 83e, 88e et 209e R.I.
Du 19 juin au 13 août A.N.D.
14 août Il est relevé par les 55e, 112e, 173e et 255e R.I.
27 août Pendant la nuit, il monte en ligne entre le ravin des Vignes et le ravin des Fontaines.
1er septembre Des éléments se portent sur Fleury et sur Vaux-Chapitre.
3 septembre Entre 12 h et 17 h, il attaque en avant de la chapelle Sainte Fine et s'empare de l'ouvrage de Munich et de la tranchée de Bavière.
Il fait 400 prisonniers et prend 4 mitrailleuses.
5 septembre Il est relevé par les 214e, 220e et 283e et 288e R.I.
Il quitte le front avec les 206e et 212e R.I.

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238e R.I. :
(63e D.I. ; 125e Brigade)

3 juin Il est mis à la disposition du groupement Lebrun.
6 juin

A 2 h, en réponse aux appels du commandant Raynal, 2 comp. aidées de 2 comp. du 321e R.I. ont ordre de prendre d'assaut le fort de Vaux.

La 22e comp. aborde le fort par l'ouest. A son arrivée, l'ennemi évacue les tranchées en avant du fort se qui permet aux soldats d'atteindre assez facilement le fossé et de s'étendre vers la face nord de l'édifice. Cependant, les mitrailleuses All. installées plus en hauteur font des ravages dans la petite troupe, qui est bloquée contre la paroi sans pouvoir ni l'escalader ni atteindre les entrées.
A 4 h, après avoir repoussé une contre-attaque sur leur position déjà précaire, les 30 hommes (dont 17 blessés) encore en vie sont encerclés et fait prisonnier.

La 23e comp. qui a été quelque peut retardée par l'encombrant matériel qu'elle doit charrier (échelles, mitrailleuses, munitions) atteint à son tour le fossé du fort. Elle doit cependant renoncer à y descendre, ce serait une mort certaine que de tenter de traverser ce couloir pris d'enfilade par un grand nombre de mitrailleuses All. La troupe se résigne à rester dans les énormes trous d'obus qui précédent le fossé.
A la nuit, la comp. regagne la tranchée qu'elle a quitté le matin.

7 et 8 juin

Les survivants de l'attaque de la veille résistent comme ils le peuvent dans leurs tranchées labourées par les obus All.

Au soir, les rares survivants ne peuvent plus tenir et sont fait prisonniers. Un grand nombre de ces hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

Sur 3 officiers et 160 hommes présents au moment de l'attaque, 22 seulement sont restés non blessés aux mains de l'ennemi. Tous ont utilisé jusqu'à leurs dernières grenades. Ils sont restés 3 jours sans boire.

Mois d'octobre De nouveau éléments montés en ligne tiennent le secteur de Vaux avec les 216e, 292e, 298e, 305e et 321e R.I.
2 novembre Ils sont relevés par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.

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239e R.I. :
(130e D.I. ; 260e Brigade)

12 juin

Un bat. monte en ligne à l'ouest du village de Fleury.

Du 13 au 19 juin A.N.D.
20 juin D'autres éléments montent en ligne dans le secteur de Souville avec les 39e, 405e et 407e R.I.
23 juin

2 comp. sont en ligne en avant du village de Fleury. Elles subissent une violente attaque All. et sont anéanties. Nul n'en revient.

La 19e comp. en ligne dans le village lutte désespérément mais se fait encercler. Elle est faite entièrement prisonnière.

Le 6e bat. au bois de Fleury vient consolider la ligne de front. Avec ce nouvel apport en hommes, la progression All. parvient à être contenue.

Le soir, 2 comp. viennent en renfort au sud de Fleury et à l'ouest de la Poudrière.

25 juin Tous les élément en ligne sont relevés.
Sur la totalité des forces qui étaient en ligne, il ne reste plus de 5 officiers et 150 hommes.
1er octobre Il monte en ligne dans le secteur Souville-Froideterre avec le 407e R.I.
Il relève les 32e, 107e et 116e B.C.P. et le 321e R.I.
6 octobre Il reçoit des renforts du 66e B.C.P. et des 4e, 82e et 333e R.I. sur Souville-Froideterre.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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240e R.I. :
(30e D.I. ; 60e Brigade)

20 juin Il monte en ligne à la cote du Poivre avec les 40e, 58e et 61e R.I.
25 juin

2 bat. viennent en renfort aux 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P. et aux 297e et 359e R.I.

Une contre-attaque est prévue sur tous les fronts mais tous les efforts sont vain pour améliorer les 1ère lignes.

26 juin

6 comp. reçoivent l'ordre de renforcer les 41e et 241e R.I. dans une contre-attaque pour tenter de reprendre la crête Thiaumont-Fleury.

L'opération est fixée le lendemain à 4 h 30.

27 juin

A l'heure H, les 6 comp. bondissent sur l'ennemi avec le 5e bat. du 41e R.I. et parviennent à prendre 300 à 400 m de tranchée.
Leur progression est ensuite enrayée par un tir de barrage infernal.

Le soir, grâce aux actions mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 juin a été arrêtée, mais au pris d'un lourd sacrifice.

Du 16 au 20 août Il est relevé par les 9e, 11e, 20e et 207e R.I.
En ligne depuis le 20 juin, il est arrivé à limite d'usure.

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241e R.I. :
(131e D.I. ; 261e Brigade)

23 juin Sur les ordre du général Nivelle, il se dirige vers Verdun.
25 juin Il cantonne à Landrecourt.
26 juin

Pendant la nuit, Le 5e bat. monte en ligne sur le village Fleury occupé au 2/3 par l'ennemi. Ses ordres sont d'organiser une con-att. pour reprendre la crête Thiaumont-Fleury.

Cette attaque se fera en relation avec le 41e R.I. et 6 comp. du 240e R.I.
L'opération est fixée le lendemain à 4 h 30.

27 juin

A l'heure H, le 5e bat. ne peut s'élancer car les caves de Fleury sont pleines d'All. qui sortent en masse. Il perd les 2/3 de ses effectifs.

Le 6e bat., quant à lui, parvient à organiser une ligne de défense à la lisière du village.
Il tiendra cette ligne jusqu'au 8 juillet.

Au soir, grâce aux actions mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 juin est arrêtée. Mais au pris d'un lourd sacrifice.

Du 28 juin au 7 juillet

Le 6e bat. et les restes du 5e tiennent leurs positions du mieux qu'ils le peuvent.

Les hommes vivent terrés dans leur abris, sans eau, parmi les cadavres qui s'entassent. Les cartouches et les grenades manquent et sont prises sur les morts.
Les altercations avec l'ennemi sont indécentes. Cependant, "on ne passe pas".

8 juillet Le régiment est relevé par le 168e R.I.

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243e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

21 février Il se trouve en ligne aux bois de Wavrille aux premières heures de l'attaque All.
Il est prit dans la fournaise du bombardement All. et se terre sur ses positions.
22 février Une comp. est mise sous les ordres du lieutenant-colonel Hepp.
23 février

Des comp. occupent le bois le Fays avec des éléments des 233e, 310e et 327e R.I.
Elles livrent un combat acharné.

2 comp. sous les ordres du commandant Lequeux aux bois de Wavrille sont écrasées par le bombardement All.

Herbebois menaçant d'être débordé, les comp. qui s'y trouvent rejoignent le bois des Chaumes.

24 février Le combat se poursuit au bois de Chaume, d'une extrème violence.
Après le 24 février A.N.D.

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245e R.I. :
(52e D.I. ; 104e Brigade)

4 juin Il est mis à la disposition du général Lebrun.
7 juin Pendant la nuit, il monte en ligne aux abords de fort de Vaux et Thiaumont avec les 49e et 58e B.C.P. et les 320e, 347e et 348e R.I.
8 juin

Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé.

Violent bombardement sur tout le secteur puis sévère attaque All. La situation est très confuse des abords de la ferme de Thiaumont au ravin des Fontaines.

13 juin Il est relevé pendant la nuit.
20 et 21 juin Il exécute des travaux de terrain entre Souville et Tavannes avec les 49e et 58e B.C.P. et le 320e R.I.

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246e R.I. :
(55e D.I. ; 110e Brigade)

10 mars Il monte en ligne au bois des Buttes avec les 204e et 289e R.I.
Du 11 mars au 24 avril A.N.D.
25 avril Il est relevé. Il quitte le front avec 204e et 289e R.I.
22 juillet

Il est mis à la disposition du général Maud'hui avec les 204e, 276e et 289e R.I.
Il monte en ligne d'Avocourt à la Hayette.

Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
15 août Il change de secteur et se place avec les 204e, 276e et 289e R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304).
Jusqu'au 18 septembre A.N.D., il est relevé.
19 septembre Il monte en ligne dans le secteur d'Avocourt avec les 204e, 276e et 289e R.I. et reléve le 221e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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247e R.I. :
(60e D.I. ; 119e Brigade)

30 juin

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e, 225e et 248e R.I.

Il relève les 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P, et les 297e et 359e R.I.

7 juillet

Tôt le matin, 1 bat. aidé de 2 bat. du 293e R.I. s'élance sur Thiaumont et le P.C. 119 à travers un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de la progression, les pertes deviennent très importantes. La vague d'assaut ne peut pas atteindre les lignes ennemi et s'abrite comme elle le peut dans les trous d'obus.

A 9 h, une contre-attaque All. subite renvoie les Fr. dans leurs tranchées de départ.

De retour à ces positions, ils parviennent à s'y maintenir sans se faire déborder par l'ennemi.

Chacun retrouve ses positions initiales, le bombardement All. reprend toute la journée.

8 juillet

Au soir, aprés une journée de bombardement, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent dans des tranchées précaires, sans abris, sans eau, parmi des milliers de corps abandonnés sur le terrain labouré sans répit. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

Il est urgent qu'ils soient relevés.

12 juillet Le régiment est relevé pendant la nuit par les 115e, 117e, 130e et 317e R.I.
Il quitte le front avec les 202e, 225e et 248e R.I.

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248e R.I. :
(60e D.I. ; 119e Brigade)

30 juin

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de la Marguerite (de la tranchée d'Ypres au P.C. 119 et au ravin des Vignes) avec les 202e, 225e et 247e R.I.

Il relève les 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P, et les 297e et 359e R.I.

Les 4e et 5e comp. sont chargées d'effectuer l'attaque de Thiaumont sous les ordres du lieutenant-colonel Marchand. L'assaut est fixé à 10 h.

Au petit jour, elles parviennent au retranchement Z et ses abords qui constituent leur base de départ. Cependant, 1 h avant l'heure H, l'artillerie Fr. non renseignée sur le mouvement rapide du 248e, déclenche un formidable tir de barrage sur sa position. Les lourdes pertes infligés aux 2 bat. pousse le lieutenant-colonel Marchand à demander le report de l'attaque au lendemain matin. Cependant, sa demande n'est pas accorder.

A 10 h, les survivants s'élancent donc en direction de l'ouvrage de Thiaumont. Assez rapidement, les hommes en sous effectifs sont fauchées par les tirs des mitrailleuses ennemis qui battent la pente.
Ils sont obligés de s'abriter dans les trous d'obus et d'attendre la nuit. Les pertes sont cruelles.

L'attaque est finalement repoussée au lendemain à la même heure comme le préconisait le lieutenant-colonel Marchand.

1er juillet A 10 h, le nouvel assaut part des abords de Thiaumont mais n'a pas plus de succès pour les mêmes raisons que la veille.
Du 2 au 6 juillet A.N.D.
7 juillet

Au soir, aprés plusieurs jours de bombardement, le constat est pitoyable.
Les pertes sont terribles, les hommes vivent dans des tranchées précaires, sans abris, sans eau, parmi des milliers de corps abandonnés sur le terrain labouré sans répit. Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

Il est urgent qu'ils soient relevés.

12 juillet Il est relevé pendant la nuit par les 115e, 117e, 130e et 317e R.I.
Il quitte le front avec les 202e, 225e et 247e R.I.

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249e R.I. :
(35e D.I. ; 69e Brigade)

3 mai Il monte en ligne avec le 123e R.I. dans la région de Souville.
Il relève les 170e et 174e R.I.
11 mai Il subit un violent bombardement au sud-ouest du fort de Douaumont.
12 mai

Le pilonnage se poursuit une grande partie de la journée puis subitement, à 15 h 30, une attaque All. est déclenchée.

Elle parvient a être repoussée mais de nombreuses victimes dans les lignes Fr. sont à déplorer.

14, 15, 16, 17, 18 mai

Violent bombardement All., les hommes se terrent dans leur abris attendant l'éclat d'obus qui les frappera.

Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.

Après le 18 mai A.N.D.

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