Les Régiments d' Infanterie :

 

 

...
...
...
...

Dictionnaire des abréviations

 

 

251e R.I. :
(69e D.I. ; 138e Brigade
)

10 avril

Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.
Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I.

Ses ordres immédiats sont de venir en aide en urgence aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).

Des éléments partent rejoindre le bois pendant la de nuit.

11 avril

Quand les éléments arrivent au bois des Caurettes, le 8e B.C.P. a été anéantis. Les comp. occupent l'espace laissé vide.

18 avril Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
Du 19 au 29 avril A.N.D.
30 avril

Au nord de Cumière, la 23e comp. repousse 3 attaques All. à 4 h 30, à 11 h et à 18 h 30.

A 19 h 30, une comp. contre-attaque est parvient à reprendre la tranchée Servagnant et le saillant du Verger.

La 22e comp. a pour ordre de reprendre le sommet du Mort-Homme.
Après de sévères combats à la grenade, elle parvient à se fortifier au sommet.

3 mai De nouveaux éléments s'installent au village de Cumière.
Du 4 au 18 mai A.N.D.
19 mai Les éléments sur Cumière, en ligne avec les 254e et 267e R.I., se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de Cumière.
20 mai Sévère attaque All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais les pertes sont importantes.
Du 21 mai au 2 juin A.N.D.
3 juin Le régiment est relevé avec les avec les 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Retour en haut de page

254e R.I. :
(69e D.I. ; 138e Brigade
)

10 avril

Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 251e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.
Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I.

11 avril

Ses ordres sont de venir en aide aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).

Des éléments rejoignent le bois pendant la de nuit.

Le 8e B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts, les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

18 avril Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
19 avril Les éléments sur Cumière (5e bat.) en ligne avec les 251e et 267e R.I. se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de Cumière.
20 avril Sévère attaque All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais les pertes sont importantes.
24 avril

Violent bombardement All. de 150 et de 210 toute la nuit. Les hommes se terrent sur leurs positions.

A 2 h 30, les All. lancent une attaque sur le village de Cumières et parviennent à y pénétrer par le nord et par l'est. Le 5e bat. est fait prisonniers à l'exception de quelques hommes qui parviennent à s'échapper et à rejoindre le 267e R.I.

Du 25 avril au 2 juin A.N.D.
3 juin Le régiment est relevé avec les 251e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Retour en haut de page

255e R.I. :
(126e D.I. ; 252e Brigade
)

19 mai Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 avec les 6e, 12e, 55e, 112e, 173e, 411e et 412e R.I.
Du 20 au 28 mai

Bombardement All. intensif sur tout le secteur, les hommes se terrent dans leur abris attendant l'éclat d'obus qui les frappera.

Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.

29 mai L'enn. se décide à attaquer, il est rejeté dans ses lignes à 3 reprises.
Du 30 mai au 11 août Il tient sans faiblir ses positions sur la cote 304, y repoussant plusieurs assauts All.
Les combats les plus violents se déroulent les 4, 8 et 10 juillet.
12 août Les combats répétés l'ont cependant affaibli. Il est relevé est se rend au nord-est d'Avocourt.
Jusqu'en novembre Il est mis à la disposition du général Maud'hui et travaille à des tâches de consolidation du terrain sur la ligne allant d'Avocourt à la Hayette.
15 décembre

A 10 h, il remonte en ligne et se porte à l'assaut de la cote du Poivre.

Cela fait 5 jours que l'artillerie Fr. bombarde la cote et le travail de destructions des positions All. semble un succé. Cependant, il est incomplet sur le front que doit attaquer le régiment.

Tandis qu'à l'est, les 22e et 23e comp. du 2e bat., dans un élan splendide, parviennent d'un seul bon jusqu'aux limites fixées de leur progression, la 21e comp. est arrêtée dès le départ par un nid de mitrailleuses demeurées intactes. Ce tir sème la mort dans les rands de la 21e comp. du 2e bat.

Il faut toute la nuit pour que le 2e bat. parvienne enfin à contourner l'obstacle, le réduise au silence et s'en empare.

16 décembre A l'aube, tous les objectifs sont atteint.
Après le 16 décembre A.N.D.

Retour en haut de page

258e R.I. :
(29e D.I. ; 57e Brigade)

1er mars Il est stationné sur Avocourt-Béthincourt.
18 mars Des éléments se portent sur le village et le bois de Malancourt.
20 mars

Les éléments au bois de Malancourt sont en ligne avec les 111e et 272e R.I.

A 7 h, un violent bombardement All. s'abat pour la 1ère fois sur le bois de Malancourt, c'est la confusion la plus totale.
A 14 h 30, les vagues All. débouchent devant le bois.

Au soir, la situation est tragique, le bois de Malancourt est perdu et de nombreuses unités ont été faite prisonnières.
Selon les sources officielles, il semblerait que les éléments du régiment qui se trouvaient dans le secteur de Malancourt se jour là se soit délibérément rendus à l'ennemi.

21 mars

Suite à l'attaque All. de la veille sur le bois de Malancourt (avec le 111e R.I.), de nouveaux éléments reçoivent l'ordre l'après-midi de contre-attaquer à 4 h 30 avec les 3e, 105e, 111e, 121e, 139e et 141e R.I.

L'ennemi a eu le temps de consolider le terrain qu'il a conquis et d'y acheminer des renforts. La progression est très difficile et finalement, les positions restent inchangées.

25 mars Il est relevé par les 157e, 163e, 210e et 227e R.I.
Il quitte le front avec les 3e, 111e et 141e R.I.
15 août Il remonte en ligne aux cotés des 55e, 112e et 173e R.I. dans le secteur d'Avocourt.
Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

Retour en haut de page

259e R.I. :
(67e D.I. ; 132e Brigade)

6 mars Il se trouve en ligne au bois des Corbeaux et subit une sévère attaque All.
Il lutte jusqu'au bout de ses forces mais le bois est perdu.
7 mars Les survivants mènent une lutte acharnée sur Cumières et au bois des Corbeaux.
Le soir, ils sont pratiquement anéantis.
Du 8 au 11 mars A.N.D.
12 mars Il est relevé.

Retour en haut de page

261e R.I. :
(64e D.I. ; 127e Brigade)

10 juin Il est en réserve à la forteresse de Verdun avec (entre autre) les 252e, 339e et 340e R.I.
23 juin Sur les ordre du général Nivelle, il monte vers le front dans le secteur de Thiaumont.
26 juin

Il reçoit l'ordre d'organiser une contre-attaque pour reprendre la cote 321 et l'ouvrage de Thiaumont. Il sera accompagné du 340e R.I.

L'opération est fixée pour le lendemain à 4 h 30.

27 juin

A l'heure H, il part de la croupe nord-ouest du bois des Trois-Cornes et progresse quelque peu.
Cependant, il se heurte bientôt à la violence du feu All. et doit se terrer sur place sans pouvoir atteindre son objectif.

Au soir, grâce aux actions mennées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 juin est arrêtée. Mais au pris d'un lourd sacrifice.

2 juillet

Dans la nuit, il est relevé.

Il a perdu en 6 jours de combat, 28 officiers et 1200 hommes. Sur 3 chefs de bat., 2 sont tués et le dernier est grièvement blessé. Les survivants sont à bout de force.

Retour en haut de page

267e R.I. :
(69e D.I. ; 138e Brigade
)

10 avril

Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 251e, 254e, 287e, 306e et 332e R.I.
Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I.

11 avril

Ses ordres sont de venir en aide aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).

Des éléments rejoignent le bois pendant la de nuit.

Le 8e B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts, les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e, 254e, 287e, 306e et 332e R.I.

18 avril Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
19 mai Les éléments sur Cumière en ligne avec les 251e et 254e R.I. se positionnent en avant du bois des Caurettes et du bois de Cumière.
20 mai Sévère attaque All. sur Cumières. L'assaut est repoussé mais les pertes sont importantes.
24 mai

A 4 h, ils récupèrent les survivants du 254e R.I. qui a subit de très lourdes pertes.

A 6 h 15, il contre-attaque le village de Cumière mais ne parvient pas à avancer, bloqués par un violent barrage de mitrailleuses à la lisière sud du village. Cumière est perdu.

Du 25 avril au 2 juin A.N.D.
3 juin Le régiment est relevé avec les avec les 251e, 254e, 287e, 306e et 332e R.I.

Retour en haut de page

268e R.I. :
(17e D.I. ; 34e Brigade)

20 avril Il arrive dans le secteur de Verdun et contonne à Béthelainville et Vigneville.
24 avril

Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 et relève le 68e R.I.

Son secteur comprend le bois des Eponges, le bois Carré et le village d'Esnes. Les tranchées se confondent avec les trous d'obus.

Du 25 au 27 avril Violent bombardement All. Les pertes sont lourdes.
28 avril A 17 h, une tentative d'attaque ennemi sur le bois Eponges est arrêtée par la 23e comp.
29 avril Le sior, il est relevé par les 1er et 3e bat. du 68e R.I. et part bivouaquer au bois Saint-Pierre.
3 mai Des éléments se sont portés en ligne du bois Carré (à la Hayette).
Ils tiennent ce secteur avec le 290e R.I.
4 mai

Suite à l'anéantissement des 68e et 90e R.I. sur la cote 304, il reçoit la mission de contre-attaquer avec les restes du 68e et le 290e R.I.

A l'aube, il monte rejoindre le 68e R.I. Cependant, ce mouvement est aperçu par l'ennemi. Un formidable tir de barrage de projectiles de tous calibres s'abat sur les pentes de la cote 304. Les hommes parviennent à traverser au pas de course et retrouvent le 68e avec le minimum de pertes.

Aussitôt en place, le bombardement redouble. Pas un mètre carré de terrain n'est épargné. Des hommes sont ensevelis vivant, les tranchées sont nivelées, c'est toutes la cote 304 qui est soumise à ce terrible pilonage.

Pendant ce temp, les 77e et 290e R.I. tentent de monter en renfort face au nord de la cote 304 pour participer à l'assaut qui est prèvu pour le lendemain.

Pendant la nuit, le 6e bat. monte également renforcer les éléments montés le matin.

5 mai

La contre-attaque est déclenchée à l'aube sous les ordres du lieutenant-colonel Mariani.
Elle échoue sur tout le front en raison du tir de barrage All. qui est trop violent et qui n'a pas cessé.

6 mai

Toute la journée, le bombardement All. continue.

A la tombé de la nuit, les éléments sont relevés par le 114e R.I.
Ils ont perdu 62 hommes, 169 blessés et 26 disparus. L'attaque prévue n'a pas pût avoir lieu mais les lignes qu'on lui a confiées sont intactes.

Le régiment retourne au repos au bois Saint-Pierre.

16 mai Trés tôt le matin, il vient renforcer le 1e bat. de tirailleurs sur la cote 304.
18 mai

Il subit une violente attaque All. Il est contourné par l'ennemi mais à la tombée de la nuit, il est parvenu à se maintenir sur ses positions et à repousser toutes les charges.

Pendant la nuit, le régiment est relevé. Ces 3 jours de combat lui ont coûtés 143 tués, 408 blessés et 36 disparus, mais la barrière qu'il a dressée devant l'assaillant est restée infranchisable.

19 mai Le régiment embarque en chemin de fer à Recicourt.

Retour en haut de page

269e R.I. :
(70e D.I. ; 139e Brigade)

22 mars Il monte en ligne à l'ouest du fort de Douaumont
Du 23 mars au 1er avril A.N.D.
2 avril

Il s'est déplacé au sud du fort de Douaumont.

Il subit une sévère attaque All. au lance-flammes. Elle parvient à être repoussée sur la droite mais à gauche, l'ennemi pénétre dans la tranchée de Morchée et dans une partie du bois de la Caillette. Il ouvre ainsi une profonde brèche dans les lignes Fr.

Les éléments sont relevés dans la soirée.

Retour en haut de page

270e R.I. :
(19e D.I. ; 38e Brigade)

30 mai Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 48e, 70e et 71e R.I.
Il vient renforcer les 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
31 mai A 11 h 30, il résiste à une sévère attaque All.
Du 1er juin au 21 juillet A.N.D., il est relevé.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Delétoile et se place en ligne de la Hayette à Cumière.
Du 23 juillet au 30 août A.N.D.
31 août Il est relevé par les 103e, 104e et 315e R.I.
Il quitte le front avec les 70e et 71e R.I.

Retour en haut de page

273e R.I. :
(D.I. : ? ; Brigade : ?)

22 février

Pendant la nuit, un demi bat. est mit à disposition du général Boulangé.

Le soir, il monte en ligne et se tient en arrière, sur la croupe sud de Beaumont.

23 février 2 comp. avec 1 comp du 208e R.I. se sont portés au bois le Fays.
24 février

Les éléments au bois le Fays, isolées par l'avancé All. sur leur droite et sur leur gauche luttent de toutes leurs forces.

Une ligne d'arrêt Louvemont-Cote 378 est constituée par 6 comp. Cepandant, certaines sont bientôt contraitent à se retrancher à la ferme d'Haudraumont.
Le village de Louvemont et néanmoins tenu durant toute le nuit.

25 février A 12 h, les éléments en ligne entre Louvemont et la cote 347 subissent un nouvel assaut All. mais parviennent à le repousser.
26 février

La lutte se poursuit toujours sur la pente sud de Louvemont.
Des éléments du 85e R.I. sont arrivés en renfort pendant la nuit.

A midi, malgrès toute l'energie des combatants, Louvemont est perdu.

Après le 26 février A.N.D.

Retour en haut de page

274e R.I. :
(5e D.I. ; 9e Brigade)

2 avril En réponse à la brèche ouverte sur le front du 269e R.I. (au sud du fort de Douaumont), il se met en route vers Souville.
3 avril

Sa mission est de combler la brèche ouverte la veille.

La progression est lente mais l'objectif est atteint, il se fortifie sur place.
Le bombardement All. reprend avec force.

9 avril Des éléments prennent positions à la tranchées Hans (au ravin de la Caillette) et dans le secteur de Douaumont.
11 avril

Les éléments sur la Caillette subissent une attaque All. avec liquide enflammé, la tranchée Hans est abandonnée.

Les 18e et 19e comp. contre-attaquent avec l'aide des mitrailleurs du 74e R.I. et reprennent la tranchée Hans.

12 avril

La lutte au sud de Douaumont a repris à 18 h.

A 22 h 30, une contre-attaque Fr. sur la tranchée Morchée échoue.

13 avril A 9 h 30 et 16 h, 2 attaques All. sur la tranchée de Douaumont échouent.
14 avril Pendant la nuit, il est relevé par les 9e et 18e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I.
Il quitte le front avec les 36e, 74e et 129e R.I.
22 mai

Une grande offensive est mise sur pied pour reprendre le fort de Douaumont.
1 comp. a pour mission d'appuyer le 74e R.I. et d'enlevé la tranchée 333-334.

A l'heure H, les hommes sont cloués au sol par le tir violent de l'ennemi. Ils ne peuvent s'élancer.

Le reste de l'après midi, l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie bombarde violemment. Les éléments Fr. sont décimés dans leurs positions.

Le bilan de la journée est triste, toute la partie est du fort a échappée aux Fr. Par ce côté, de nouveaux effectifs très important et de nombreux autres qui avaient quittés le fort pour ne pas être fait prisonnier regagne la forteresse. D'important ravitaillement en matériel sont également acheminés.
Partout, les hommes qui ont attaqués aujourd'hui luttent désespéramment et de façon précaire pour conserver les maigres positions qu'ils sont parvenus à conquérir.

Du 24 au 27 mai

Le régiment est relevé peu à peu.
Il a perdu avec les 36e, 74e et 129e R.I., 130 officiers et 5507 hommes.

Retour en haut de page

276e R.I. :
(55e D.I. ; 110e Brigade)

22 juillet Il est mis à la disposition du général Maud'hui avec les 204e, 246e et 289e R.I. et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette.
Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
15 août Il change de secteur et se place avec les 204e, 246e et 289e R.I. dans le secteur d'Esnes (à gauche de la cote 304).
Jusqu'au 18 septembre A.N.D., il est relevé.
19 septembre Il monte en ligne dans le secteur d'Avocourt avec les 204e, 246e et 289e R.I. et reléve le 221e R.I.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

Retour en haut de page

279e R.I. :
(70e D.I. ; 140e Brigade)

20 mars Pendant la nuit, il monte en ligne dans les tranchées en face du fort de Douaumont avec le 226e R.I.
Du 23 au 29 mars A.N.D.
30 mars A 5 h, le 6e bat. repousse une attaque All. qui sort du fort de Douaumont.
Devant la force du tir, l'ennemi se replit en laissant de nombreux morts devant la tranchée Fr.
2 avril Il est relevé avec le 226e R.I.

Retour en haut de page

283e R.I. :
(67e D.I. ; 134e Brigade)

6 mars Il monte en ligne au Mort-Homme et sur Béthincourt avec le 288e R.I.
Du 7 au 11 mars A.N.D.
12 mars Il est relevé avec le 288e R.I.
5 septembre

Il monte en ligne dans les secteurs de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 220e et 288e R.I.
Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.

9 septembre Des éléments viennent en renfort au 5e bat. du 220e R.I. pour tenter de s'emparer des tranchée Montbrison et Lecourt.
La progression est sensible mais l'objectif ne parvient pas à étre atteint.
13 septembre

Les éléments aux cotés du 5e bat. du 220e R.I. depuis le 9 continue la lutte. La tranchée Montbrison parvient à être reprise.

A 18 h et à 22 h 30, 2 assauts All. sur la tranchée Montbrison sont repoussés, la tranchée reste Fr.

14 septembre Il repousse plusieurs contre-attaques All. entre les tranchées Montbrison et Lecourt.
16 septembre Il reçoit des renforts des 32e, 107e et 116e B.C.P. et des 102e et 321e R.I. dans le secteur de Souville.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

Retour en haut de page

287e R.I. :
(69e D.I. ; 137e Brigade)

10 avril

Sur décision du général Pétain, il est mis à disposition du général Berthelot.

Pendant la nuit, il monte en ligne dans la zone des Souhesmes avec les 251e, 254e, 267e, 306e et 332e R.I.
Il renforce les 8e et 16e B.C.P et le 94e R.I. et relève les 151e et 162e R.I.

11 avril

Ses ordres sont de venir en aide aux 8e et 16e B.C.P. qui luttent au bois des Caurettes (Mort-Homme).

Des éléments rejoignent le bois pendant la de nuit.

Le 8e B.C.P. étant anéantis avant l'arrivé des renforts, les comp. occupent d'urgence l'espace laissé vide.
Cette opération est menée avec les 251e, 254e, 267e, 306e et 332e R.I.

14 avril

A 16 h 45, 2 comp. partent à l'attaque de la cote 295 au Mort-Homme, perdue le 9 avril, et s'emparent d'un petit poste avancé.

Exposées ensuite aux tirs des mitrailleuses All. trop dangereusement, elles attendent la nuit et retournent sur leurs positions de départ.

18 avril Les éléments au Mort-Homme reçoivent du renfort des 150e, 154e, 155e et 161e R.I.
Du 19 avril au 2 mai A.N.D.
3 mai Avec les 150e et 332e R.I.,il organise un assaut qui lui permet d'avancer sa ligne de front sur la crête du Mort-Homme.
19 mai Des éléments se portent avec les 306e et 332e R.I. à gauche du Mort-Homme.
20 mai

Sévère attaque All. sur la gauche du Mort-Homme.
Les éléments en place sont obligés de se replier en laissant beaucoup de prisonniers.

L'ennemi occupe maintenant une grande partie du Mort-Homme, créant ainsi une poche profonde dans les lignes Fr.

21 mai Il contre-attaque avec le 16e B.C.P. et les 112e, 306e et 332e R.I. pour tenter de reprendre le terrain perdu la veille.
Toutefois, l'attaque n'améliore pas la situation.
Du 22 mai au 2 juin A.N.D.
3 juin Le régiment est relevé avec les avec les 251e, 254e, 267e, 306e et 332e R.I.

Retour en haut de page

288e R.I. :
(67e D.I. ; 134e Brigade)

6 mars Il monte en ligne au Mort-Homme et sur Béthincourt avec le 283e R.I.
Du 7 au 11 mars A.N.D.
12 mars Il est relevé avec le 283e R.I.
5 septembre

Il monte en ligne dans les secteurs de Fleury, de Souville et de Vaux avec les 220e et 283e R.I.
Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.

6 septembre

Les 4e, 5e et 6e bat. reçoivent l'ordre d'attaquer sur la Carrière.
Au petit jour, ils s'élancent à l'assaut de la tranchée Montbrison.

Les 4e et 5e bat. atteignent et dépassent leur objectif mais le 6e bat. se heurte à des ouvrages All. intacts et ne peut avancer, les officiers et les hommes tombent les uns après les autres en tentant de reculer.

Enfin, 3 comp. du 220e R.I. arrivent en renfort ce qui permet aux hommes du 6e bat. de stopper enfin l'ennemi. Cette nouvelle formation parvient cette fois ci à avancer à atteindre les abords de la tranchée de Montbrison.

16 septembre Il reçoit des renforts des 32e, 107e et 116e B.C.P. et des 102e et 321e R.I. dans le secteur de Souville.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

Retour en haut de page

289e R.I. :
(55e D.I. ; 109e Brigade)

10 mars Il monte en ligne au bois des Buttes avec les 204e et 246e R.I.
Du 11 mars au 24 avril A.N.D.
25 avril Il est relevé. Il quitte le front avec 204e et 246e R.I.
22 juillet

Il est mis à la disposition du général Maud'hui avec les 204e, 246e et 276e R.I. et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette.

Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
15 août Il change de secteur et se place avec les 204e, 246e et 276e R.I. dans le secteur d'Esnes, à gauche de la cote 304.
Du 16 août au 21 septembre A.N.D.
Du 22 au 30 septembre Il change à nouveau de secteur avec les 204e, 246e et 276e R.I. et renforce puis relève les 102e, 103e, 104e et 315e R.I. dans le secteur de Froideterre.
Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

Retour en haut de page

290e R.I. :
(17e D.I. ; 34e Brigade)

21 avril Il monte en ligne dans le secteur du Mort-Homme avec les 68e et 90e R.I.
Il relève les 153e, 156e et 160e R.I.
Du 22 avril au 2 mai Bombardement All. intensif sur tout le secteur.
Les pertes sont sérieuses. De plus, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.
3 mai Pendant la nuit, les éléments partent au repos en arrière des 1ère lignes.
4 mai

Suite à l'anéantissement des 68e et 90e R.I. sur la cote 304, il reçoit la mission de contre-attaquer avec les restes du 68e et le 268e R.I.

Les 77e et 290e R.I. montent également en renfort face au nord de la cote 304 pour participer à l'assaut qui est prèvu pour le lendemain.

5 mai

La contre-attaque est déclenchée à l'aube sous les ordres du lieutenant-colonel Mariani.
Elle échoue sur tout le front en raison du tir de barrage All. qui est trop violent.

7 mai

L'ennemi a déclenché pendant la nuit, une forte attaque sur la cote 304.
Il lutte de toute ses forces mais vers 15 h 30, il est contraint à se replier.

Cette retraite permet à l'ennemi d'encercler 2 comp. du 3e bat. du 125e R.I.

9 mai Pendant la nuit, les éléments partent au repos en arrière des 1ère lignes.
19 mai Des éléments se portent en ligne au bois d'Avaucourt.
21 mai

Pendant la nuit, le régiment est relevé définitivement et part en repos au sud de Sainte-Menehould.

Il a perdu 800 hommes, dont 600 et 21 officiers pour les seules journées du 4 au 9 mai.

Retour en haut de page

291e R.I. :
(52e D.I. ; 103e Brigade)

4 juin Il est mis à la disposition du général Lebrun.
5 juin

A 7 h, il embarque par camion et va bivouaquer dans les bois de Nixeville.

A 18 h 30, il se met en route pour les 1ère ligne par le bois du Châpitre et le fort de Regret. Le 5e bat. et les comp. de mitrailleuses cantonnent à Belleray, le 6e bat. à la caserne de Bévaux.

6 juin

Il reléve le 75e R.I. dans le secteur de Souville.

Le 5e bat. et 1 comp. de mitrailleuses se place à cheval sur le chemin de fer allant de Fleury à Vaux, à 700 m au nord-est du village Fleury-devand-Douaumont. Les 17e, 18e et 19e comp. en tête, la 20e en réserve.
Le 6e bat. est en réserve dans le bois de Fleury.
Le P.C. du colonel est installé à la Poudrière, au sud-ouest de Fleury.

7 juin

Les hommes organisent leurs positions.
Le bombardement All. fait 5 tués et 32 blessés.

8 juin

De 7 à 22 h, le bombardement All. est très violent sur les 1ère lignes avec des obus de 210 et plus. Les hommes sont très éprouvés.

A 14 h 30, une fusillade éclate sur la gauche. Les 17e et 20e comp. du 5e bat. se précititent en faisant face à cette direction (nord) et garnissent le talus de la voie ferrée.
En ce lieu, les sections de mitrailleuses sont décimées par le bombardement. Il ne reste plus qu'une 20e d'hommes à la 20e comp.
L'ennemi progresse.
Après un violent corps à corps, l'ennemi parvient à être stoppé à 150 m au nord de la voie ferrée.

A droite, la 19e comp. résiste longtemps mais ne tarde pas à subir le même sort. La section du sergent Donné se place dans le partie est du bois Triangulaire et parvient arrêter l'ennemi de ce côté.

Dés le début de l'attaque, le 6e bat. se porte en avant pour contre-attaquer. A la lisière sud de Fleury, il traverse un violent tir de barrage et malgrés ses pertes, sa 21e comp. parvient à contre-attaquer.

Les pertes de la journée ont été de 68 tués, 105 blessés et 483 disparus.

9 juin

Au levé du jour, après l'attaque de la veille, la 21e comp. du 6e bat. se trouve à la place de la 20e du 5e bat., la 22e comp. du 6e bat. occupe le bois en V et la 23e est un peu en arrière.

Pas de nouvelle attaque All. mais le bombardement est assez violent.

Les pertes de la journée sont dee 10 tués, 78 blessés et 5 disparus.

10 juin La 23e comp. essaie de se porter en avant. Elle pert ses 2 officiers mais c'est un peu rapprochée des 1ère lignes.

Les pertes sont de 9 tués, 39 blessés et 6 disparus.

12 juin

A 6 h, les 2 comp. de réserve se porte au nord de Fleury pour contre-attaquer. Cependant, le bombardement All. est trop violent et l'attaque ne se produit pas.
A 21 h, les 2 comp. sont relevées par 1 comp. du 239e R.I.

Les 22e et 24e comp. sont relevées par d'autres comp. du régiment.

13 juin

Pendant la nuit, le régiment est relevé et revient aux casernes de Bevaux.
Dans la journée, il regagne Verdun.

18 juin Le régiment fourni pour 2 jour 2 comp. de travailleurs et 1 comp. de déchargement de matériel dans le secteur de Souville.
Les pertes sont pendant ces 2 jours de 4 tués et 6 blessés.

Retour en haut de page

292e R.I. :
(63e D.I. ; 126e Brigade)

3 juin Il est mis à la disposition du groupement Lebrun.
4 juin Il monte en ligne dans le secteur de Thiaumont.
8 juin

Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé.

Violent bombardement sur tout le secteur puis sévère attaque All. La situation est très confuse mais le régiment reste inébranlable devant plusieurs assauts All.

Du 9 au 18 juin A.N.D.
19 juin Il est relevé par les 54e, 67e, 106e et 132e R.I.

Retour en haut de page

293e R.I. :
(151e D.I. ; 302e Brigade)

27 mai

Il est mis à la disposition du général Nollet avec les 337e, 403e et 410e R.I.

Il monte en ligne dans le secteur de Froideterre et relève les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e, 355e et 361e R.I.

Du 28 mai au 6 juin A.N.D.
7 juin

Tôt le matin, 2 bat. aidés de 1 bat. du 247e R.I. s'élancent sur Thiaumont et le P.C. 119 à travers un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de la progression, les pertes deviennent très importantes. La vague d'assaut ne peut pas atteindre les lignes ennemi et s'abrite comme elle le peut dans les trous d'obus.

A 9 h, une contre-attaque All. subite renvoie les Fr. dans leurs tranchées de départ.

De retour à ces positions, ils parviennent à s'y maintenir sans se faire déborder par l'ennemi.

Chacun retrouve ses positions initiales, le bombardement All. reprend toute la journée.

8 juin

Il se trouve en ligne du bois de Nawé à la ferme de Thiaumont aux côté du 337e R.I.

Etant maître du fort de Vaux, les All. reportent leur effort vers Thiaumont, la cote de Froideterre et le bois de Nawé. Violent bombardement sur tout le secteur.

Après le bombardement, il repousse une sévère attaque All. Les pertes sont lourdes.

Jusqu'au soir, plusieurs tranchées sont successivement perdues puis reprises. Un bat. particulièrement éprouvé doit abandonner ses positions et se replier sur le bois des Vignes.

9 juin Il reçoit des renforts du 137e R.I.
12 juin Il reçoit de nouveaux renforts des 64e, 65e et 93e R.I.
Du 13 juin au 5 juillet A.N.D.
6 juillet

2 bat. aidés d'un bat. du 247e R.I. s'élancent de bonne heure sur Thiaumont et le P.C. 119 à travers un violent barrage d'artillerie.
Au fur et à mesure de la progression, les pertes deviennent très importantes. La vague d'assaut ne peut pas atteindre les lignes ennemi et s'abrite dans les trous d'obus.

Une contre-attaque All. subite renvoi les Fr. dans leurs tranchées de départ.
De retour à ces positions, ils parviennent à s'y maintenir et à ne pas se faire déborder par l'ennemi.

Du 7 juillet et 11 août A.N.D.
12 août Il est relevé.

Retour en haut de page

294e R.I. :
(56e D.I. ; 111e Brigade)

10 mai

Il monte en ligne au bois de la Caillette et dans le secteur de Thiaumont avec les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e, 355e et 361e R.I.
Il relève les 22e, 99e et 416e R.I.

Du 11 au 17 mai Il tient le bois de la Caillette.
18 mai Il lance plusieurs attaques sur le bois mais ne parvient pas à progresser, stoppé par le bombardement Fr. qui tire trop court.
22 mai

Il reçoit l'ordre de reprendre la tranchée Rivelain, puis le boyau Hubler.
A l'heure H, les hommes s'élancent et les 2 tranchées sont assez vite reconquises.

Le reste de l'après midi, l'ennemi reste bien à l'abri dans le fort et son artillerie bombarde violemment. Les Fr. sont décimés dans les positions qu'ils viennent de conquérir.

A la fin de la journée, toute la partie est du fort a échappée aux Fr. Par ce coté, les All. ont put acheminer d'importants renforts et du matériel, ce qui va leur permettre de résister puis de contre-attaquer.

23 mai

Au nord de Thiaumont, un grand nombre d'hommes sont enterrés vivant par les obus All.
Beaucoup d'autres
sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.

25 mai Sévèrement éprouvés par le bombardement des jours précédents, les éléments en ligne sur Thiaumont réussissent néanmoins à repousser 4 attaques.
Mais au pris d'un effort sur-humain.
27 mai

Il est relevé par les 293e, 337e, 403e et 410e R.I.
Il quitte le front avec les 65e et 69e B.C.P. et les 350e, 354e, 355e et 361e R.I.

Retour en haut de page

296e R.I. :
(152e D.I. : Brigade : ?)

6 mai

Au matin, il monte en ligne avec les 114e et 125e R.I. sur la cote 304.

Sa mission est de reprendre le terrain perdu la veille par les 68e, 77e, 268e et 290e R.I.

Un bat. s'installe dans les tranchées sur la crête de la cote 304.

7 mai

Devançant l'attaque Fr., les All. reprennent l'offensive dés 3 h 30 sur tout le front de la cote 304. Les combats sont violents et l'avancé All. est importante.

Le bat contre-attaque avec les 32e, 114e et 125e R.I. pour stopper l'avance All.

Le soir, l'ennemi est stoppé et renvoyés dans ses lignes, tout le terrain perdu est repris.

Du 9 au 11 mai

Violent bombardement. L'épuisement est à son comble des 2 cotés, les pertes sont énormes.

Beaucoup d'autres sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leur main ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.

15 et 17 mai Un canon Fr. mal renseigné tirent trop court et fait des victimes dans les lignes Fr.
20 mai

Des éléments se sont placés en ligne dans le font de la Hayette.

Au matin, ils subissent une sévère attaque All. qu'ils parviennent à repousser non sans mal.

21 mai Il régiment est relevé.

Retour en haut de page

297e R.I. :
(129e D.I. : 258e Brigade)

13 juin

Au matin, il est mis à la disposition du général Nollet.

Il monte en ligne dans le secteur Fleury-Thiaumont avec les106e, 120e et 121e B.C.P. et les 114e, 359e R.I.

20 juin Des éléments prennent position d'Haudraumont à l'ouvrage de Thiaumont inclus. Il y relève les 64e, 65e, 93e et 137e R.I.
23 juin Sur ordre du général de Susbielle, 2 comp. viennent en renfort sur Froideterre.
Elles se déploient avec 4 comp. du 114e B.C.P. sur un front de plus de 1500 m.
24 juin

A 5 h, 1 bat. se portent en avant de part et d'autre du chemin de Froideterre-Thiaumont.
Il est accompagné d'un bat. du 63e R.I. et appuyés au nord par 3 comp. du 106e B.C.P. Cette manœuvre ne peut dépasser le retranchement Y et la batterie B.

Dans l'après-midi, un nouvel effort rétablie la liaison entre les régiments disloqués et séparés la veille (sur la cote 261 du ravin des Vosges).

25 juin Des éléments aidés des 106e, 114e, 120e et 121e B.C.P. et des 240e et 359e R.I. lancent une contre-attaque sur leurs fronts.
Tous les efforts sont vain pour avancer.
30 juin

Pendant la nuit, il est relevé par les 202e, 225e, 247e et 248e R.I.

Il a perdu 12 officiers, 1 disparu et 14 blessés, 151 hommes, 184 disparus et 673 blessés.

17 juillet Il monte en ligne au bois le-Prêtre

Du 18 juillet au 30 septembre

A.N.D.
1er octobre Il est relevé.

Retour en haut de page

298e R.I. :
(63e D.I. : 125e Brigade)

3 juin Il est mis à la disposition du groupement Lebrun et envoyé à la hâte dans le secteur de Tavannes.
4 juin

A 2 h , 2 bat. partent à l'assaut des abord du fort de Vaux qui sont aux mains de l'ennemi.
Un élément de tranchée est repris au nord-ouest du fort avec 30 prisonniers.

Cependant, les 2 bat. sont bientôt soumis à des tirs de mitrailleuses très nourri. Ils ne peuvent progresser plus en avant.

8 juin Les 2 bat. restent inébranlables devant plusieurs assauts All.
9 juin Pendant la nuit, il est relevé par le 1er bat. du 2e Zouave.
3 octobre

Il remonte en ligne dans le secteur de Tavannes avec les 216e et 305e R.I.
Il relève le 71e B.C.P. et les 222e, 229e, 230e et 333e R.I.

Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unités préparent le terrain pour la grandes offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Du 16 octobre au 1er novembre Il tient le secteur de Vaux avec les 216e, 238e, 292e, 305e et 321e R.I.
2 novembre

Une conversation All. par radio interceptée, apprend aux Fr. que le fort de Vaux doit être évacué dans la nuit du 2 au 3 novembre.
Une comp. est chargée d'aller vérifier l'exactitude de l'information. Elle abordera le fort par la face nord alors qu'une 2e comp. du 118e R.I. approchera par la face sud.

A 1 h, elle arrive dans le fossé du fort, escalade la superstructure et retrouve le 118e R.I. Les 2 comp. pénètrent ensemble dans le fort par un trou d'obus bouché de sac de terre que les hommes défoncent à coup de pioche.
Dans l'enceinte, elles ne trouvent que les traces de la fuite précipitée des All. ; armes, munitions, eau minérale ; etc…

A 2 h 30, le fort de Vaux est définitivement libéré.

Le régiment est relevé par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.

Retour en haut de page

299e R.I. :
(74e D.I. : 148e Brigade)

11 septembre Il arrive à Belrupt, à quelques heures de marches des 1ère lignes.
12 septembre

Il monte en ligne dans le secteur de la Laufée.

A son arrivé, la ligne n'est qu'une succession de trous d'obus.

Jusqu'au 3 octobre Il établit un système de tranchées, organise les communicationset aménages les abris.
4 octobre Il quitte le secteur et par au repos.
23 octobre Il est de ceux qui vont participer à la grande offensive prévue par le général Mangin pour le 24 octobre à 11 h 40.
Il regagne Verdun et monte en ligne sur ses emplacements de départ.
24 octobre

Ses objectifs sont de s'emparer du Chênois, du bois Fumin, puis du fort de Vaux.
Cette mission est réalisée en liaison avec les 50e et 71e B.C.P et les 222e, 230e et 333e R.I.

A 11 h 40, il s'élance des parallèles de départ et tombent sur les tranchées Clausewitz et Seydlitz protégées par les barbelés intact est fortement occupés.

Pendant 9 h, il se bat à la grenade. A 18 h, il reçoit le renfort d'éléments des 50e et 71e B.C.P. et envisage un nouvel assaut.

Il s'élance à 20 h et parvient à enfoncer les îlots de résistances ennemis.
Il reprent la tranchée de la Horgne, dépasse ensuite le petit Dépôt et achèvent son encerclement vers minuit.

Les pertes sanglantes qu'il a subit ne lui permettent pas de continuer la lutte. Certaines comp. ont perdu les ¾ de leurs effectifs. Il se fortifie sur place.

Du 27 au 2 novembre

Bombardé sans arrêt, dans la boue, sous la pluie, il organise les tranchées qui l'a conquit le 24 octobre.

Il brise plusieures attaques ennemies.

3 novembre Il est relevé par le 62e R.I. et regagne Belrupt.

Retour en haut de page