Les Régiments d' Infanterie :

 

 

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Dictionnaire des abréviations

 

 

151e R.I. :
(42e D.I. ; 84e Brigade
)

11 mars

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Froideterre-Thiaumont, des Souhesmes et du Mort-Homme avec le 16e B.C.P. et les 94e et 162e R.I.

Du 12 au 29 mars A.N.D.
30 mars Les éléments sur Froideterre-Thiaumont sont relevés par les les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.
Du 31 mars au 8 avril A.N.D.
9 avril Sur le Mort-Homme, l'ennemi s'empare de la cote 295 et du ravin des Caurettes.
Il ouvre ainsi une brèche de 500 m de large entre les éléments en place.
10 avril

Les éléments dans la zone des Souhesmes sont relevés par les 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Au sud de Béthincourt, les unités sont écrasées sous le bombardement All. et doivent se replier à la Hayette (sur la cote 209).
Ils se placent à la droite des 37e et 79e R.I.

Après le 10 avril A.N.D.

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153e R.I. :
(39e D.I. ; 77e Brigade
)

25 février Au matin, il est mià la disposition du général Herr.
26 février Un bat. prend position au sud de Bras.
2 bat. sont mis en réserve au sud de Froideterre.
4 mars Durant la nuit, des éléments cantonnent aux abords de la ferme de Thiaumont.
Ils relèvent les 1er et 3e bat. du 146e R.I.
7 mars

Des éléments montés en ligne le 26 février, sont positionnés au sud d'Haucourt.
Jusqu'à 17 h, ils subissent un violent bombardement All. par obus lacrymogènes et de gros calibres.

A 17 h 30, l'ennemi s'élance à l'attaque. Les éléments au sud d'Haucourt doivent se replier sur le bois Camard.

9 mars Des éléments se sont portés sur Hardaumont. Ils y subissent une violente attaque All. et doivent céder du terrain.
Ils contre-attaquent ensuite sur les positions qu'ils viennent de perdre mais ne parviennent pas à les reconquérir.
Du 10 mars au 4 avril A.N.D.
5 avril

A la nuit, un bat. et un du 26e R.I. reçoivent l'ordre de contre-attaquer Palavas qui vient de tomber aux mains de l'ennemi. Ils se mettent en route.

6 avril

A 4 h 40, sous un violent bombardement All, le bat. parti la veille au soir vient s'enterrer devant Palavas, au bois Camard. Il est stabilisé mais sa situation est précaire.

Cette tentative, réalisée trop tard, n'a pas permis une reconquête du village, mais permet néanmoins de stopper l'ennemi et de l'empêcher de continuer sa progression au delà du village.

7 avril

Les éléments dans le secteur de Palavas subissent un terrible bombardement par obus lacrymogènes et obus de gros calibre.

L'attaque All. qui suit ne peut être contenue par les unités qui sont à bout de force.
Les hommes se replient sur le bois Camard et laissent à l'ennemi les villages de Peyrou et Vassincourt.

Le 1er bat. du 146e R.I. vient se souder aux éléments du bois Camard.

9 avril Sur ordre du général Pétain, des renforts montent pendant la nuit sur les bois Camard et le bois Eponze.
Ils viennent renforcer les éléments de leurs régiments déjà présents dans le bois Camard.
10 avril Au sud de Béthincourt, les hommes sont écrasés sous le bombardement All. et doivent également rejoindre le bois Camard. Ils se placent à la gauche des 37e et 79e R.I.
21 avril Le régiment est relevé par les 68e, 90e et 290e R.I.
Il quitte le front avec les 156e et 160e R.I.

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154e R.I. :
(40e D.I. ; 79e Brigade)

16 mars Pendant la nuit, il monte en ligne sur Cumière-Béthincourt avec les 150e, 155e et 161e R.I.
Il relève les 16e et 98e R.I.
17 mars Des éléments contre-attaquent sur Béthincourt mais échouent devant le nombre des forces All.
31 mars Des éléments reçoivent l'ordre de contre-attaquer sur le Mort-Homme.
Ils parviennent à reprendre la tranchée dite "du château chinois".
18 avril

Le 3e bat. reçoit l'ordre de contre-attaquer sur la tranchée de Westphalie.
Il part à l'assaut et réussit à progresser sur 200 m de tranchée en faisant 50 prisonniers.

Des comp. se portent au Mort-Homme avec des éléments des 150e, 155e et 161e R.I.
Elles y renforcent les 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Toute la journée, le duel d'artillerie est très violent des 2 côtés du Mort-Homme.

20 avril

A 17 h 30, le 1er bat. appuyé à gauche par 1 bat. du 306e R.I. et 1 du 150e tente de reprendre la cote 295 sur le Mort-Homme.

Il parvient à reprendre la tranchée Guiborat et la tranchée Corse en faisant 44 prisonniers.

21 avril Le 1er bat. progresse à la grenade entre la tranchée Corse et l'ouvrage du Trapèze (au sud-ouest de la cote 295). Il repousse ensuite 2 contre-attaques All. au lance-flamme.
24 avril

A 2 h, le 1er bat. progresse de nouveau de 200 m dans la tranchée Corse.
Une contre-attaque All. est de nouveau repoussée.

Le 3e bat. progresse de nouveau de 300 m dans la tranchée Westphalie.
3 contre-attaques All. y sont ensuite repoussées.

25 avril Pendant la nuit, le 1er bat. parvient à progresser de nouveau dans la tranchée Corse.
29 avril

Le 1er bat. poursuit son effort et enlève cette fois-ci, 1500 m de la tranchée Corse. Il fait 53 prisonniers.
Il est aidé ce jour-là par des éléments du 161e R.I.

Du 30 avril au 22 mai A.N.D. Il quitte le Mort-Homme.
23 mai Dans la soirée, il est envoyé avec le 155e R.I. dans le sous-secteur de Cumière (Mort-Homme) pour renforcer les éléments déjà en place.
28 mai Des éléments en avant du bois des Caurettes, subissent un violent bombardement qui leur cause de lourdes pertes.
29 mai

De 2 h à 6 h, le bombardement au bois des Caurettes prend encore plus d'intensité.

A 7 h, les All. partent à l'assaut et parviennent à s'infiltrer entre 2 bat. du régiment. La situation est rapidement rétablie par une contre-attaque.

A 9 h, le bombardement All. reprend. Les pertes continuent dans les lignes Fr.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

A 18 h 30, il subit avec le 155e R.I. plusieurs attaques du haut du ravin des Caurettes jusqu'à Cumières. Ses 1e lignes sont enfoncées mais les hommes résistent comme ils le peuvent pendant plusieurs heures.
A minuit, à bout de force, ils sont encerclés et faits prisonniers. Cette résistance acharnée dont ils ont fait preuve jusqu'à la fin a permis de limiter la progression de l'ennemi qui n'a été que de 300 m seulement.

Pendant ce temps, le 1er bat. s'est positionné en retrait sur le plateau du bois des Caurettes et en travers du ravin qui descend à Chattancourt. Une 2e ligne de renfort est ainsi créée.

30 mai Les éléments en ligne au Mort-Homme sont renforcés puis relevés par les 48e, 70e, 71e et 270e R.I.

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155e R.I. :
(40e D.I. ; 79e Brigade)

16 mars Pendant la nuit, il monte en ligne sur Cumière-Béthincourt avec les 150e, 154e et 161e R.I.
Il relève les 16e et 98e R.I.
Du 17 mars au 22 mai A.N.D. Il quitte le Mort-Homme.
23 mai Dans la soirée, il est envoyé avec le 154e R.I. dans le sous-secteur de Cumière (Mort-Homme) pour renforcer les éléments déjà en place.
Il se place en ligne à la station de Chattancourt.
25 mai Il reçoit l'ordre de contre-attaque sur le village de Cumières perdu la veille. Cette opération est fixée pour le lendemain.
26 mai A 21 h, la contre-attaque sur le village de Cumières est engagée. Elle permet de reconquérir le village.
28 mai

Des éléments se portent en avant du bois des Caurettes.
Ils subissent un violent bombadement All., les pertes sont très lourdes.

Les éléments qui ont repris Cumière le 26 repoussent 2 contre-attaques.

29 mai

A 7 h, le bombardement All. s'intensifie.

A 7 h 30, une attaque All. parvient à ouvrir une brèche entre 2 bat. mais la situation est aussitôt rétablie par une contre-attaque.

A 9 h, le bombardement All. reprend. Les pertes continuent dans les lignes Fr.
Un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

A 18 h 30, il subit avec le 154e R.I. plusieurs attaques du haut du ravin des Caurettes jusqu'à Cumières. Ses 1e lignes sont enfoncées mais les hommes résistent comme ils le peuvent pendant plusieurs heures.
A minuit, à bout de force, ils sont encerclés et faits prisonniers. Cette résistance acharnée dont ils ont fait preuve jusqu'à la fin a permis de limiter la progression de l'ennemi qui n'a été que de 300 m seulement.

30 mai

Nouvelle attaque All. à la faveur du brouillard.
La ligne Fr. est refoulée à 800 m en arrière, au nord de Chattancourt.

Les éléments dans le secteur du Mort-Homme reçoivent des renforts puis sont relevés par les 48e, 70e, 71e et 270e R.I.

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156e R.I. :
(39e D.I. ; 78e Brigade)

24 février

Des éléments montent en ligne à la ferme d'Haudraumont et au village de Louvemont avec le 273e R.I.

Le combat est très violent et les pertes très sévères, mais les positions sont tenues.

26 février Des éléments ont pris position en avant de Bras.
Du 29 février au 8 avril A.N.D., il est relevé.
7 avril Suite à l'attaque éclair des All. sur les villages de Peyrou et de Vassincourt, le régiment, alors en réserve, est mis en alerte et se prépare.
9 avril Sur ordre du général Pétain, il prend position de nuit au bois Camard et au bois Eponze.
Du 10 au 20 avril A.N.D.
21 avril

Il est relevé par les 68e, 90e et 290e R.I.
Il quitte le front avec les 153e et 160e R.I.

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157e R.I. :
(76e D.I. ; 89e Brigade)

25 mars Pendant la nuit, il monte en ligne à l'est du boyau de la Garoupe avec les 163e, 210e et 227e R.I.
Il relève les 3e, 111e, 141e et 258e R.I.
26 mars 2 bat. sont mis aux ordres du lieutenant-colonel Malleray (du 210e R.I.).
Ils vont aider 2 bat. du 210e R.I. à reprendre le réduit d'Avocourt.
L'attaque est fixée pour le 29 mars au matin.
28 mars Les 2 bat. qui doivent attaquer se mettent en route.
29 mars

A 4 h, ils arrivent sur leurs bases de départ et partent à l'assaut.
Le réduit est repris en ¼ d'heure.
La surprise des All. a été totale.

Les 2 bat. tentent ensuite de poursuivre leur élan et de dépasser l'objectif mais ils sont contraints à reculer après un violent combat à la grenade.

Jusqu'au soir, l'ennemi tente à 5 reprises de reconquérir le terrain qu'il vient de perdre mais n'y parvient pas.

Le butin Fr. a été important : des prisonniers, de nombreuses mitrailleuses, des canons de tranchée et, chose qui frappe les soldats Fr. et en dit long sur l'organisation All., une vache et 2 cochons.

A 16 h, alors que les 4 bat. (2 + 2 du 210e) se consolident dans le réduit qu'ils ont conquis le matin, le lieutenant-colonel Malleray est tué par un éclat d'obus.

30 mars Pendant la nuit, le régiment est relevé par les 26e, 37e, 69e et 79e R.I.
9 avril Il remonte en ligne au bois de Malancourt avec 210e R.I.
10 avril A.N.D.
11 avril Il est relevé avec 210e R.I.

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158e R.I. :
(43e D.I. ; 86e Brigade)

10 mars Il se trouve en ligne au village de Vaux, mi-Fr., mi-All.
16 mars

Sur ses positions, 10.000 obus de tous calibres tombent dans la journée.

En plus des lourdes pertes, un grand nombre d'hommes sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux.

A 20 h 55 et à minuit, le 1er et le 3e bat., bien que très affaiblis, parviennent à repousser 2 attaques All. ayant pour but d'encercler le village.

Depuis le 10 mars, les pertes s'élèvent à 20 officiers et 618 hommes.

Du 17 au 30 mars A.N.D., il est relevé.
31 mars Il remonte en ligne dans le région du village et du fort de Vaux avec les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et le 49e R.I.
Il relève les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et les 97e R.I. et 159e R.I.
1er avril

Pendant la nuit, ses comp. livrent de sanglants combats sur les pentes de Vaux.

Dans la matinée, il vient en aide au 31e B.C.P. et reprend avec lui les positions que le B.C.P. vient de perdre.
Le soir, la ligne est stabilisée.

2 avril A 4 h 30, des éléments appuient le 1er bat. du 149e R.I. sur sa droite et se portent à l'attaque du village de Vaux.
Ils ne peuvent pratiquement pas progresser devant la force du tir All. et restent sur leurs positions.
Après le 2 avril A.N.D.

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159e R.I. :
(77e D.I. ; 93e Brigade)

12 mars

Il est mis à la disposition du général Maistre.

16 mars

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Vaux avec les 17e, 57e, 60e et 61e B.C.P. et le 97e R.I.

Les1er et 2e bat. prennent position dans les tranchées du secteur de la batterie de Danloup, le 3e s'installe au fort de Vaux et dans les tranchées plus en avant, le 4e reste en réserve au tunnel de Tavannes.

19 mars Il lance une offensive dans le secteur de Vaux avec l'aide de 2 comp. du 17e B.C.P.
2 lignes ennemies sont prises avec de nombreux prisonniers.
31 mars Il est relevé par les 1er, 3e, 10e et 31e B.C.P. et les 49e et 158e R.I.

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160e R.I. :
(39e D.I. ; 78e Brigade)

25 février Au matin, il est mis à la disposition du général Herr.
26 février Des éléments prennent position en avant du Calvaire de Douaumont.
1er mars Pendant la nuit, des comp. relèvent 2 bat. du 73e R.I. sur les pentes au sud de la ferme d'Haudemont.
12 mars

Il est relevé.

Depuis le 26 février, il a repoussé 11 attaques, il a perdu 636 hommes et 224 ont été évacués pour pieds gelés.

7 avril Suite à l'attaque éclair des All. sur les villages de Peyrou et de Vassincourt, des éléments remontent en ligne en urgence, s'avancent et se positionnent sur Vigneville.
8 avril

2 bat. commandés par le colonel Jeanpierre ont pour ordre de reprendre les ouvrages perdus la veille sur Haucourt (ouvrages de Vassincourt, Peyrou et Palavas). Ils sont aidés de 1er bat. du 146e R.I.

Le départ est prévu de la pointe nord du bois Camard et de la lisière sud du bois Equerre à 4 h. Cependant, devant la violence du bombardement All. et les pertes subie avant l'assaut, l'opération n'a qu'une portée très limitée pour ne pas dire nulle.

9 avril

Sur ordres du général Pétain, il prend position au bois Camard et au bois Eponze durant la nuit.

Le soir, des éléments viennent renforcer les restes du 79e R.I. au sud de Béthincourt.

21 avril

Il est relevé par les 68e, 90e et 290e R.I.
Il quitte le front avec les 153e et 156e R.I.

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161e R.I. :
(40e D.I. ; 80e Brigade)

16 mars Pendant la nuit, il monte en ligne sur Cumière-Béthincourt avec les 150e, 154e et 155e R.I.
Il relève les 16e et 98e R.I.
Du 17 mars au 8 avril A.N.D.
7 avril Au matin, des grenadiers aident 2 comp. du 37e R.I. qui tentent de reprendre une tranchée sur Palavas. Cette contre-attaque échoue.
18 avril De nouvelles comp. montent en ligne au Mort-Homme avec les 150e, 154e et 155e R.I.
Elles y renforcent les 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.
21 avril Ces comp. repoussent une attaque All. entre la cote 257 et le Mort-Homme.
29 avril Des éléments aident le 1er bat. du 154e R.I. dans une contre-attaque sur la tranchée Corse.
1500 m de tranchée sont enlevés et 53 ennemis sont faits prisonniers.
Du 30 avril au 22 mai A.N.D., il est relevé.
23 mai Dans la soirée, il est envoyé avec le 150e R.I. au sud-ouest du Mort-Homme pour renforcer les éléments déjà en place.
30 mai Ils reçoivent des renforts des 48e, 70e, 71e et 270e R.I. dans le secteur du Mort-Homme.
31 mai A 11 h 30, avec le 150e R.I., il part à l'assaut sur les pentes sud-ouest du Mort-Homme et s'empare des abris Netter en faisant 250 prisonniers.
Après le 31 mai Ils sont relevés par les 48e, 70e, 71e et 270e R.I.

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162e R.I. :
(42e D.I. ; 84e Brigade)

10 mars

Pendant la nuit, il monte en ligne dans le secteur de Froideterre-Thiaumont, des Souhesmes et du Mort-Homme avec le 16e B.C.P. et les 94e et 151e R.I.

Du 12 au 29 mars A.N.D.
31 mars

Les éléments sur Froideterre-Thiaumont sont relevés par les 19e, 62e, 116e et 118e R.I.

7 avril

De nouveaux éléments montent en ligne dans les zones des Souhesmes et Béthincourt (secteur du Mort-Homme).

9 avril

L'ennemi pénètre dans la tranchée avancée à l'est du ravin de la Hayette (zone des Souhesmes). Le bat. en ligne à cet endroit doit se replier.

Le bombardement All. poursuit la retraite du bat. qui parvient néanmoins à se maintenir sur des positions plus reculées.

10 avril

Les éléments dans la zone des Souhesmes sont relevés par les 251e, 254e, 267e, 287e, 306e et 332e R.I.

Au sud de Béthincourt, les éléments en place sont écrasés sous le bombardement et doivent se replier à la Hayette (sur la cote 209).
Ils se placent à la droite des 37e et 79e R.I.

15 avril Le régiment est relevé.
4 mai Il remonte dans le secteur du Mort-Homme.
Du 5 au 22 mai A.N.D.
23 mai Il est définitivement relevé.

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163e R.I. :
(76e D.I. ; 97e Brigade)

22 mars Pendant la nuit, une comp. monte en ligne à l'ouest du bois Camard, dans le secteur Hautecourt-Malancourt.
23 mars Elle lance une attaque et reprend l'ouvrage R2.
25 mars Pendant la nuit, de nouvelles comp. montent en ligne avec les 157e, 210e et 227e R.I. à l'est du boyau de la Garoupe (sur Malancourt et Rieux).
Elles relèvent les 3e, 111e, 141e et 258e R.I.
28 mars

Les éléments sur Malancourt subissent un violent bombardement.

A 15 h 30, une attaque All. parvient à encercler les hommes des 5e, 7e et 8e comp. qui sont à bout de force.
Les 3 comp. résistent une grande partie de la nuit mais succombent au matin.

Pendant la nuit, les éléments au boyau de la Garoupe sont relevés par les 26e, 37e, 69e et 79e R.I.

Du 29 mars au 8 avril A.N.D.
9 avril L'ennemi pénètre dans l'ouvrage de Rieux mais il est refoulé par le 1er bat. après un dur combat à la grenade. Nos pertes sont de 18 officiers et de 390 hommes.
12 avril Les éléments sont relevés.
Ce séjour à Verdun a coûté au régiment 1643 hommes dont 46 officiers.

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164e R.I. :
(72e D.I. ; 143e Brigade)

21 février Il se trouve à Herbebois aux premières heures de l'attaque All.
Les hommes sont pris dans la fournaise du bombardement All.
22 février Une comp. est mise sous les ordres du lieutemant-colonel Hepp.
Un bat. se porte sur Anglemont.
23 février Herbebois menaçant d'être débordé, les comp. en place rejoignent le bois des Chaumes.
24 février Il est relevé.
En 4 jours, il a subit de très lourdes pertes.

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165e R.I. :
(72e D.I. ; 144e Brigade)

21 février

Le 1er bat. est au bois d'Haumont aux premières heures de l'attaque All, d'autres éléments se trouvent au bois des Caures.
Les hommes sont pris dans la fournaise du bombardement All.

En fin de journée, le bat. est pratiquement décimé.

22 février Les survivants résistent comme ils le peuvent aux violents assauts All.
23 février Les restes se regroupent au bois le Fays (sud-ouest du bois des Caures, perdu la veille) avec ceux des 60e et 365e R.I. Ils résistent à 4 assauts All.
24 février Les survivants sont relevés.

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167e R.I. :
(128e D.I. ; 155e Brigade)

9 juillet Il monte en ligne avec les 100e, 168e et 169e R.I. dans le sous-secteur de Fleury.
10 juillet Journée calme.
11 juillet

3 bat. occupent le ravin des Vignes au sud de Fleury.

A 2 h, débute un violent bombardement All. qui fait place à 2 h 30 aux obus à gaz.

A 4 h, ils repoussent une attaque All.

A 7 h, un nouvel assaut All. oblige les 2 bat. de droite à se replier vers le sud.
L'ennemi enlève alors la station de Fleury, la Poudrière et progresse dans le boyau de Thiaumont jusqu'aux abords du bois de Fleury.
Il se heurte alors au bat. de gauche et ne peut poursuivre plus loin.

12 et 13 juillet A.N.D.
14 juillet Il est relevé.
1er août

Le 2e bat. monte en ligne dans le secteur Chauvoncourt-Paroches.
Sa mission est de faire en avant du front des reconnaissances et des patrouilles actives.

Les 1er et 3e bat. occupent quant à eux le bois d'Ailly.

Du 2 au 13 août A.N.D.
14 août Le 2e bat. est relevé et va rejoindre le reste du régiment au bois d'Ailly.
du 15 août au mois de décembre A.N.D.
14 décembre Le 2e bat. prend position au nord-ouest de l'ouvrage de Thiaumont.
15 décembre

A 10 h, une attaque Fr. est déclenchée après un formidable pilonnage de l'artillerie.

L'attaque est un succès et l'ennemi recule en masse et les prisonniers affluent.

A 13 h, le 2e bat. atteint la croupe sud d'Haudromont.

17 décembre Dans la soirée, le bat. se porte dans le ravin de Heurias et occupe les ouvrages Blucher et Bismarck, pris à l'ennemi.
19 décembre

Pendant la nuit, le 2e bat. relève en 1ère ligne, à l'est de Louvemont, le 6e bat. du 4e Mixte.

Il est rejoint ensuite par les 2 autres bat. du régiment.

du 20 au 31 décembre A.N.D. Les hommes souffrent du froid dans les tranchées pleines d'eau.
1er janvier le régiment est relevé.

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168e R.I. :
(128e D.I. ; 155e Brigade)

9 juillet Il monte en ligne avec les 100e, 167e et 169e R.I. dans le sous-secteur de Fleury..
Il relève les 5e et 6e bat. du 241e R.I.
11 juillet

Il repousse plusieurs attaques All. au ravin des Vignes au sud de Fleury.

A 4 h, il repousse une attaque au ravin des Vignes au sud de Fleury.

A 10 h, 1 bat. en réserve à Verdun monte en ligne sur le bois de Fleury. Il a l'ordre de renforcer le bat. de gauche du 167e R.I.

Du 12 au 15 juillet A.N.D.
16 juillet Il est relevé.

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169e R.I. :
(128e D.I. ; 156e Brigade)

9 juillet Il monte en ligne avec les 100e, 167e et 168e R.I. dans le sous-secteur de Fleury.
Du 10 au 18 juillet A.N.D.
19 juillet A l'aube, des éléments progressent en direction de la Chapelle Sainte-Fine. En profitant de l'effet de surprise, ils parviennent à nettoyer les trous d'obus environnants. Les All. qui les occupaient s'enfuient ou sont faits prisonniers.
Au final, les hommes réoccupent la petite cave qui constitue l'unique reste de la Chapelle.
Après le 19 juillet A.N.D.

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170e R.I. :
(48e D.I. ; 95e Brigade)

28 février Pendant la nuit, il prend position aux abords du village de Vaux.
2 mars A 19 h 30, 2 bat. repoussent une attaque All. sur le village.
3 mars

Suite à la chute du village de Douaumont, 1 bat. est mise sous les ordres du général Deligny pour reprendre le village au plus vite. Il sera aidé par 2 bat. du 174e R.I.
L'opération est fixée pour la fin de l'après-midi.

A 17 h 45, le bat. est soumis à un pilonnage d'une extrême violence et ne peut pratiquement pas sortir de ses tranchées. Quelques positions du village sont néanmoins reprises mais les pertes ont été très élevées.

4 mars

A 10 h, les éléments parvenus au village de Douaumont la veille sont submergés et doivent évacuer le village. Aucun renfort n'a pu les rejoindre en raison des tirs de barrage infranchissables qu'a imposés l'artillerie All.

2 nouveaux bat. sont aussitôt mis sous les ordres du général Duplessis pour tenter une nouvelle attaque sur le village.

lls se portent dans le ravin sud-ouest de Fleury.
A 15 h 30, ils se dirigent vers la ferme de Thiaumont. Cependant, pris sous un formidable tir de barrage, ils sont ralentis et n'arrivent à la ferme de Thiaumont qu'à la nuit. Ils viennent renforcer les débris des éléments déjà en place.

A 20 h, ils s'élancent à nouveau sur le village de Douaumont mais l'attaque dès le début, est enrayée par la violence du feu des mitrailleuses All.

Sur demande du général Pétain, aucune nouvelle attaque n'est envisagée. Le village de Douaumont reste All.

5 mars au 21 avril A.N.D., il est relevé.
22 avril Il monte en ligne avec le 174e R.I. dans les secteurs sud du fort de Douaumont (de la Caillette et de Souville).
Il relève les 9e et 18e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I.
1er mai

3 bat. occupent la tranchée Driant (secteur de la Caillette). A 18 h, ils lancent une contre-attaque pour tenter d'enlever les 1ère lignes All.

Le 1er bat. atteint son objectif.

Les 2 autres bat. sont pris sous les rafales de mitrailleuses et ne parviennent à réaliser qu'une faible progression.

Durant cet assaut, 2 officiers All. et 130 hommes sont faits prisonniers.

2 mai Les 3 bat. repoussent plusieurs ripostes All. sur leurs nouvelles positions.
3 mai

Les éléments en ligne dans le secteur de Souville sont relèvés par les 123e et 249e R.I.

Pour les éléments en ligne dans le secteur de la Caillette (tranchée Driant), les attaques continuent avec beaucoup plus de violence que le veille.

4 mai La lutte continue inexorablement aux abords de la tranchée Driant.
5 mai

Pendant la nuit, tout le régiment est relevé.

Depuis le 22 avril, il a perdu 812 hommes tous secteurs confondus.
Il est récompensé d'une citation officielle, mais il se trouve récompensé plus encore par le nom "d'Hirondelles de la Mort" que l'ennemi à décerné a ses hommes.

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171e R.I. :
(127e D.I. ; 254e Brigade)

23 juin Il monte en renfort dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 19e, 25e, 26e et 29e B.C.P. et le 172e R.I.
24 juin A 10 h 30, il lance une contre-attaque à Vaux-Régnier avec l'aide du 106e R.I. mais sans résultat.
Les ¾ des effectifs sont anéantis par le violent tir de barrage All. et les rafales de mitrailleuses. La progression devient alors impossible.
25 juin A 10 h 30, il reçoit l'ordre de tenter à nouveau de rectifier son front sur Vaux-Régnier mais malgré toute sa vaillance, il ne parvient qu'à faire tuer des hommes.
26 juin Il résiste à plusieurs assauts All.
27 juin Au soir, grâce aux actions menées par les troupes Fr., la ruée All. sur Verdun commencée le 23 juin est arrêtée. Mais au prix d'un lourd sacrifice.
1er juillet Des éléments se sont positionnés du ravin des Fontaines à la ferme de Dicourt.
Ils tentent en vain d'améliorer leur position sur la ligne Dépôt de la Vaux-Renier / cote 340.
Du 2 au 6 juillet Il est relevé par les 217e, 221e, 358e et 370e R.I.

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172e R.I. :
(127e D.I. ; 253e Brigade)

23 juin Il monte en renfort dans le secteur de Froideterre-Thiaumont avec les 19e, 25e, 26e et 29e B.C.P. et le 171e R.I.
Du 24 au 30 juin A.N.D.
1er juillet Des éléments se sont positionnés du ravin des Fontaines à la ferme de Dicourt.
Ils tentent en vain d'améliorer leur position sur la ligne Dépôt de la Vaux-Renier / cote 340.
3 juillet

Une attaque All. par surprise fait perdre au 1er bat. la batterie de Damloup.

Une contre-attaque avant la fin du jour permet de reconquérir l'ouvrage.

Du 4 au 6 juillet Il est relevé par le 221e R.I.

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173e R.I. :
(126e D.I. ; 252e Brigade)

19 mai

Il monte en ligne dans le secteur de la cote 304 et du Mort-Homme avec les 6e, 12e, 55e, 112e, 255e, 411e et 412e R.I.

Du 20 au 30 mai Bombardement All. intensif sur tout le secteur.
Les pertes sont très importantes chaque jour, les hommes se construisent des parapets avec les cadavres.
Un grand nombre sont commotionnés, ils sont sourds, hébétés, suffoqués. Leur visage et leurs mains ruissellent de sang qui coule par 1000 blessures (projection de terre, de pierre et de sable) qui se mêle à la poussière et forme des caillots affreux. Ils sont physiquement et moralement à bout de force.
31 mai Les survivant sont relevés par le 5e Zouaves.
26 juin Il relève le 106e R.I. face au fort de Vaux
Du 27 juin au 21 juillet A.N.D.
22 juillet Il est mis à la disposition du général Maud'hui et se place en ligne d'Avocourt à la Hayette.
Du 23 juillet au 14 août A.N.D.
15 août

Il change de secteur et se déploie avec les 55e, 112e, 255e R.I. dans le secteur d'Avocourt. Il relève les 206e, 212e, 234e et 344e R.I.

Jusqu'au 15 octobre

La bataille s'atténue dans tous les secteurs, sauf quelques engagements locaux dans le secteur de Thiaumont.
Chaque unité prépare le terrain pour la grande offensive prévue par le général Mangin pour fin octobre. Les préparatifs comprennent, la liaison téléphonique avec les 1ère lignes par câbles enterrés, l'approfondissement des tranchées et leur transformation en parallèles de départ, la création d'abris et de P.C.

Partout, la pioche s'enfonce dans les cadavres, les travailleurs se mettent des gousses d'ail dans les narines pour échapper à l'odeur épouvantable.

Le 15 octobre, tout est prêt.

Après le 15 octobre A.N.D.

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174e R.I. :
(48e D.I. : 95e Brigade)

28 février Pendant la nuit, il prend position au bois Feuilla. Il part ensuite à l'attaque et parvient à s'emparer de la ferme de Souppleville et de la station d'Eix-Abaucourt.
Il parvient finalement aux tranchées du mamelon 254 où il s'installe.
3 mars

Suite à la chute du village de Douaumont, 2 bat. sont mis sous les ordres du général Deligny pour reprendre le village au plus vite.
Ils sont aidés d'un bat. du 170e R.I. L'opération est fixée pour la fin de l'après-midi.

A 17 h 45, le bat. est soumis à un pilonnage d'une extrême violence et ne peut pratiquement pas sortir de ses tranchées. Quelques positions du village sont néanmoins reprises mais les pertes ont été très élevées.

4 mars

A 10 h, les éléments parvenus au village de Douaumont la veille sont submergés et doivent évacuer le village. Aucun renfort n'a pu les rejoindre en raison des tirs de barrage infranchissables qu'a imposés l'artillerie All.

Au soir, après un nouvelle tentative du 170e R.I. et sur demande du général Pétain, aucune nouvelle attaque n'est envisagée. Le village de Douaumont reste All.

Du 5 mars au 21 avril A.N.D., il est relevé.
22 avril Il monte en ligne avec le 170e R.I. dans les secteurs de Fleury, de la Caillette et de Souville.
Il relève les 9e et 18e B.C.P. et les 120e, 147e et 328e R.I.
Du 23 avril au 2 mai A.N.D.
3 mai Les éléments en ligne dans le secteur de Souville sont relevés par les 123e et 249e R.I.
5 mai

Pendant la nuit, des éléments dans le secteur de la Caillette (1/2 comp.) lancent une contre-attaque sur la tranchée Condé et le boyau Vigoureux.
La tranchée Condé est reprise entièrement, le boyau Vigoureux est réoccupé sur une longueur de 50 m.

Une contre-attaque All. est ensuite repoussée sur ces 2 positions.

7 mai Dans le secteur de Fleury, en début d'après-midi, 3 assauts All. sont fauchés avant d'avoir atteint les lignes Fr. Ils sont chacun suivis d'un violent bombardement All.
8 mai Les éléments sur Fleury repoussent 2 nouveaux assauts All.
Il pleut et il fait froid, les hommes sont épuisés et ne tiennent plus debout.
10 mai Le régiment est relevé.

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